Chroniques coup de coeur


15 févr. 2015

Sunday's books #31

 Image de chez Saefiel 
Me voilà lancée dans un nouveau rendez-vous : "Sunday's Books". 
Je trouve ce petit billet beaucoup plus sympathique, personnel et complet que l'IMM habituel. J'aime le fait de parler, en plus de mon blog, des articles, chroniques et vidéos de mes copinautes. 
J'espère que vous prendrez plaisir à me lire !

Mes lectures :
Cette semaine j'ai lu :

Mes lectures actuelles :

Mes lectures prévues pour la semaine à venir: 

In My Mailbox :
Mes réceptions du 08 au 14 février :

Mes trocs:
«La faim, c'est moi».

Le jour de ses cent ans, alors que tous les notables de la ville l'attendent pour célébrer l'événement, Allan Karlsson s'échappe par la fenêtre de sa maison de retraite quelques minutes avant le début de la fête organisée en son honneur. Ses plus belles charentaises aux pieds, le vieillard se rend à la gare routière, où il dérobe une valise dans l'espoir qu'elle contienne une paire de chaussures. Mais le bagage recèle un bien plus précieux chargement, et voilà comment Allan se retrouve poursuivi par la police et par une bande de malfrats… Commence alors son incroyable cavale à travers la Suède, mais aussi, pour le lecteur, un étonnant voyage au coeur du XXe siècle, au fil des événements majeurs auxquels le centenaire Allan Karlsson, génie des explosifs, a été mêlé par une succession de hasards souvent indépendants de sa volonté.

A la mort de leurs parents au cours d'un accident d'avion, Alice et Jean-Jean se retrouvent bientôt seuls, livrés à un monde adulte des plus déroutants : un oncle sale et égoïste, une institutrice folle, une serveuse de café nymphomane... Dans une série de tableaux écrits avec un regard d'enfant, Gilles Paris livre un roman plein de justesse et de sensibilité.

Un roman d'amour. Raconté par un petit garçon de huit ans, qui dérange et bouleverse... Gil, victime de la bêtise des adultes qui transforment ses rêves en symptômes cliniques, et son amour en attentat. A cause de ce qu'il a fait à Jessica, il se retrouve à la Résidence Home d'Enfants "les Pâquerettes".
Une histoire à rire et à pleurer, dans une langue merveilleusement préservée.
Howard Buten, l'auteur, abandonna ses études à l'Université du Michigan pour devenir... clown ! Il parcourt les Etats-Unis en tant que mime, chanteur, ventriloque, clown musical, et s'occupe en même temps d'enfants autistiques pour lesquels il a inventé une méthode thérapeutique originale.

Londres, 1950. Alice mène une existence paisible auprès de sa bande d'amis jazzmen. Pourtant, lors d'une virée à la fête forraine de Brighton, une voyante lui prédit un mystérieux avenir. Elle doit retrouver l'homme qui comptera le plus dans sa vie, partir à sa recherche... Bien que ne croyant pas à la voyance, la jeune femme encore troublée est convaincue par son voisin de palier, monsieur Daldry, célibataire endurci, gentleman excentrique et drôle : elle doit partir, et de Londres à Istanbul, Daldry l'accompagnera dans cet étrange voyage...

24 décembre, Nuit des miracles ? ou des catastrophes ? Une terrible tempête, un train bloqué dans la neige. Gracetown : tous les voyageurs descendent ! 
Gracetown... Bourgade perdue au milieu de nulle part, qui vous ferait presque regretter le traditionnel et soporifique repas de Noël. Pourtant, Jed, Jubilé et les autres vont partagé le réveillon le plus insolite de leur vie. 
Dans un café bondé de pom-pom girls ou au détour d'une route enneigée, les rencontres inattendues se multiplient. Les couples de font, se défont et se refondent. Louvoyant entre les flocons, les flèches de Cupidon qui pleuvent sur la ville ne laisseront personne de glaces !

Je plonge dans la foule. Tout ce qui la traverse me traverse. (…) Je voudrais que cela ne s’arrête pas. Je suis une aspirine effervescente qui se dissout dans Tokyo. A. N.
Cela faisait seize ans qu’Amélie Nothomb n’était pas retournée au Japon, son pays natal qu’elle n’a cessé d’imaginer, de réinventer. Sous sa plume et dans son cœur, il était devenu fiction. Mais dans ce récit autobiographique, tout se veut réel. L’auteur de Stupeur et tremblements retrouve des lieux, des êtres qui ont compté (Nishio-san, sa nounou adorée, Rinri, l’amoureux éconduit de ses 20 ans), nous raconte ses émotions, ses impressions. Elle évoque aussi ses rapports avec la langue apprise dans son enfance, puis oubliée. Et laisse, sans crainte ni regrets, remonter les souvenirs…
Un texte qui touche juste parce qu’il est fragile. Une douce célébration des trajectoires, de la trace, de l’oubli et du ressouvenir. Nils C. Ahl, Le Monde des livres.

Folle de rage, Indi vient d’escalader la grille de la propriété de Todd Peters, le champion de Formule 1. Et tant pis s’il ne l’a pas invitée ! Elle est prête à tout pour l’obliger à honorer sa promesse faite à l’association Miracles : consacrer une journée entière à Ben, un petit garçon très malade, dont les yeux brillent d’admiration dès qu’on évoque Todd, son idole. Or voilà déjà deux fois déjà que M. le Super Héros « oublie » son engagement ! Mais aujourd’hui, il n’y échappera pas, Indi s’en fait le serment. Elle ne se pose qu’une seule question : comment un tel monstre d’égoïsme peut-il aussi être si diablement séduisant ?

Allongé dans son lit en costume de deuil, ce 15 février, à l'heure de son anniversaire, Mortimer Decime attend sagement la mort car, depuis son arrière-grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés à onze heures du matin, le jour de leurs 36 ans.
La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées ? Y a-t-il un gène de la scoumoune ? Un chromosome du manque de pot ?
Que faire de sa vie, quand le chemin semble tout tracé à cause d'une malédiction familiale ?
Entre la saga tragique et hilarante des Decime, quelques personnages singuliers et attendrissants, une crêperie ambulante et une fille qui pleure sur un banc, on suit un Mortimer finalement résigné au pire 
Mais qui sait si le Destin et l'Amour, qui n'en sont pas à une blague près, en ont réellement terminé avec lui ?
Dans son nouveau roman, Marie-Sabine Roger fait preuve, comme toujours, de fantaisie et d'humour, et nous donne une belle leçon d'humanité.

« Je me suis d'abord trompée.
Je me disais c'est trop facile, tu portes des sandales dorées, tu te complais dans des histoires d'amour impossible, tu aimes les bains dans la Méditerranée et tu crois qu'une fille comme toi peut écrire sur la Shoah ? Car c'est bien de cela qu'il s'agit. La petite Salomé, dont ma fille a hérité du beau prénom, mon arrière grand-mère, mes oncles et tantes, mes cousins, vivaient en Lituanie avant la guerre. Ils appartenaient à une communauté dont il ne reste rien. »
Que s'est-il vraiment passé dans le ghetto de Kovno en 1943 ? Et pourquoi cette culpabilité en héritage ?
Dans ce roman-vrai, Colombe Schneck remonte le temps et fouille les mémoires. Jusqu'à la découverte d'une vérité bouleversante.


Non, Riley n’a pas « menti ». Non, elle n’a pas délibérément omis de préciser à Quint Avenico, son futur employeur, qu’elle est une femme. Elle a juste (un peu) joué sur l’ambiguïté de son prénom en envoyant sa candidature. Mais après tout, est-ce sa faute si son père — qui voulait un garçon – lui a donné un prénom mixte, si ? Et puis, elle a désespérément besoin de ce job : pourquoi aurait-elle pris le risque de voir une opportunité lui échapper au seul motif qu’elle est une femme ?... N’empêche, elle a beau faire la fière, elle n’en mène pas large. Comment Avenico va-t-il réagir quand il découvrira que son nouveau contremaître porte des jupes et, cerise sur le gâteau, a deux petites filles ?

Le Night World ne se limite pas à un endroit précis. Il nous entoure. Ses lois sont très claires : sous aucun prétexte son existence ne doit être révélée à qui que ce soit d'extérieur. Et ses membres ne doivent pas tomber amoureux d'un individu de la race humaine. Sous peine de conséquences terrifiantes. Découvrez ce qui arrive à ceux qui enfreignent les règles... 
Il n’y a plus aucun espoir pour Poppy. La sentence est tombée : sa maladie est incurable, elle doit se préparer au pire. Jusqu’à ce que James, son meilleur ami, le plus beau garçon du lycée qu’elle aime en secret, lui fasse le plus incroyable des cadeaux : un baiser vertigineux qui lui donne accès à son âme.
Elle découvre alors que James partage ses sentiments depuis toujours, et lui avoue son terrible secret : il fait partie du Night World, un monde effrayant où se retrouvent toutes les créatures de la nuit. Pour garder Poppy, James lui propose de le suivre jusqu’à la mort, et même au-delà. Mais pour cela, il lui faudra renoncer à la vie qu’elle mène… et devenir un vampire


Voici enfin la suite tant attendue de La femme parfaite est une connasse ! Pourquoi une suite ? 
Mais parce que la connasse ne meurt jamais ! 
Avec humour et légèreté, les auteurs continuent de s'attaquer à celle qui les fait tant culpabiliser : la "femme parfaite". 
Vous y découvrirez de nouvelles théories telles que le "frisson de la honte" ou la technique "tiré/décalé", mais vous apprendrez aussi "comment reconnaître l'homme parfait", "comment savoir qu'on ne vit pas dans une comédie romantique américaine", ou le concept universel du "mec à trois bières". 
Bref, tout ce qu'il faut pour assumer enfin votre imperfection !

Le jour où ses jumeaux quittent la maison pour entrer à l’université, Eva se met au lit… et elle y reste. Depuis dix-sept ans que le train de la vie l’entraîne dans une course effrénée, elle a envie de hurler : « Stop ! Je veux descendre ! » Voilà enfin l’occasion.
Son mari, Brian, astronome empêtré dans une liaison extraconjugale peu satisfaisante, est contrarié. Qui lui préparera son dîner ? Eva ne cherche qu’à attirer l’attention, prétend-il. Mais la rumeur se répand et des admirateurs par centaines, voyant dans le geste d’Eva une forme de protestation, se pressent sous la fenêtre de sa chambre, tandis que son nouvel ami, Alexander, l’homme à tout faire, lui apporte du thé, des toasts, et une sollicitude inattendue. Depuis son étrange prison, Eva va-t-elle trouver (enfin) le sens de la vie ?

Passionné par tous les grands personnages historiques, Alexandre Dumas ne pouvait ignorer la figure de Robin des Bois, très en vogue au XIXe siècle. 'Le Prince des voleurs' et 'Robin Hood le proscrit' racontent les aventures du célèbre héros qui s'est insurgé dans la forêt de Sherwood contre les envahisseurs normands à la fin du XIIe siècle. On retrouvera avec plaisir Petit-Jean, frère Tuck, le shérif de Nottingham sans oublier bien sûr Cristabel et Marianne. Fort de son extraordinaire sens de la reconstitution, Alexandre Dumas nous rend attachant et familier un des aventuriers les plus exaltants de la littérature, que Walter Scott avait popularisé dans Ivanohé, d'ailleurs traduit en français par l'auteur des 'Trois Mousquetaires'.

Brillant agent de la CIA basé à Londres, Sam Capra mène la vie dont il a toujours rêvé. 
Un jour, sa femme Lucy, enceinte de leur premier enfant, l'appelle au bureau et lui demande de sortir immédiatement du bâtiment. A peine a-t-il quitté les lieux qu'une déflagration dévaste l'édifice ! 
Lucy disparaît et la CIA tient Sam, seul rescapé de l'explosion, pour responsable des évènements. 
Incarcéré, il parvient à déjouer la surveillance de la Compagnie. C'est désormais un homme brisé, traqué, mais prêt à tout !

L‘amour est-il une illusion ? Dans “Et monter lentement dans un immense amour…”, Katherine Pancol décrit un coup de foudre.
La veille de son mariage, Angélina se rend chez son médecin. Dans l’ascenseur, elle rencontre Mann. Il la contemple, elle ne voit plus que lui. Elle ne croit pas que l’on puisse aimer si violemment, si vite. Il saccage d’un coup une vie bien rangée. Elle annule son mariage. 
Pourquoi l’aime-t-elle plutôt que son fiancé ? Parce qu’elle a senti en lui une liberté, une force et une assurance qui comptent bien davantage à ses yeux que l’argent, la beauté ou la position sociale.
Selon Katherine Pancol, on tombe amoureux de ce que l’on ne possède pas. C'est le mystère du sentiment amoureux, dont elle parvient ici à percer les arcanes. Ce roman, véritable document sur la nature humaine, a pour thème la lutte entre la passion et la raison. Katherine Pancol, pour décrire la folie qui emporte les deux héros, use d’une écriture à perdre haleine, souvent elliptique, qui va à l’essentiel, en parfaite adéquation avec le sujet. 
Il n’y a ici ni « pense-t-il », ni « déclare-t-elle », ni dialogues bien sages. Ni guillemets, ni tirets qui hachent et séparent. Juste un flot de paroles qui se suivent, se chevauchent, s’enchevêtrent. C’est pourtant clair comme l’eau de roche, ça coule de source, comme un torrent. Un style audacieux, nouveau, parfois violent, qui rappelle celui d’Albert Cohen dans “Belle du seigneur”. Ce livre se lit d’une traite, il est surprenant. On y retrouve avec plaisir l’amour de la vie de Katherine Pancol.

Une vague de crimes d'une cruauté sans précédent s'abat sur Berlin. Un tueur en série s'infiltre dans les foyers en l'absence du père de famille, tue la mère, enlève l'enfant et accorde un ultimatum à la police pour le retrouver.
Passé cet ultimatum, l'enfant est assassiné. En référence à l'oeil gauche qu'il prélève sur ses victimes, les médias lui ont attribué un surnom : le Voleur de regards...
Alexander Zorbach, un ancien policier devenu journaliste, se rend sur une nouvelle scène de crime. Une mère de famille a été assassinée et son fils de 9 ans a disparu.
Alexander se retrouve pris dans l'engrenage du jeu machiavélique auquel se livre le Voleur de regards, qui veut lui faire porter le chapeau.
Zorbach a 45 heures pour retrouver l'enfant et prouver son innocence. Le compte à rebours est lancé...

Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre...
Comédie de mœurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige.

Le comte de Stratford fulmine. Sa mère n'a rien trouvé de mieux que d'organiser une partie de campagne dans sa propriété de Somerton Park. Il ne peut plus faire un pas sans tomber sur une jeune fille prête à compromettre sa réputation pour se faire épouser. Or il vient justement de surprendre une de ses petites intrigantes dans son bureau, en pleine nuit. Et elle est si jolie qu'il ne résiste pas à l'envie de lui voler un baiser pour lui donner une bonne leçon... 
Pourtant, il se trompe totalement. Liliana Claremont a bien autre chose en tête que le mariage. Elle est venue venger son père.....

A la fin des années 1970, trois pom-pom girls quittent leur camp de vacances à bord d'une Mustang décapotable dans l'espoir de se baigner dans le mystérieux Lac des Amants. Dans leur insouciance, elles sourient à deux garçons croisés en chemin. Mauvais choix au mauvais moment. Soudain, cette journée idyllique tourne au cauchemar. Rêves de garçons est une plongée au coeur d'un univers adolescent dépeint avec une justesse sans égale. Une fois de plus, Laura Kasischke s'attache à détourner avec beaucoup de férocité certains clichés de l'Amérique contemporaine et nous laisse, jusqu'à la révélation finale, dans l'imminence de la catastrophe.

Les humains sont-ils intelligents ? Sont-ils dangereux ? Sont-ils comestibles ? Sont-ils digestes ? Peut-on en faire l'élevage ? Peut-on les apprivoiser ? Peut-on discuter avec eux comme avec des égaux ? Telles sont les questions que peuvent se poser les extra-terrestres à notre égard. 
Pour en avoir le cœur net, ils kidnappent deux Terriens, un mâle et une femelle, Raoul et Samantha. Ils les installent, pour les étudier tranquillement, dans une cage à humains. Une " humainière ". Ils espèrent ainsi assister à une reproduction en captivité. Le problème, c'est que Raoul est un scientifique misanthrope et Samantha une dompteuse de tigres romantique. Pas simple dans ce cas pour nos deux cobayes de se comprendre et, a fortiori, de s'aimer... Avec cet ouvrage, rédigé comme un huis clos philosophique, Bernard Werber nous présente une nouvelle facette de son art. Une fois de plus, il nous propose de prendre un peu de recul, d'avoir une perspective différente pour comprendre l'humanité " autrement ".

Le bras en écharpe, entourée de ses enfants et une valise à ses pieds, Olivia attend devant la grille du château familial. Sur le perron, sa mère l'accueille en silence. Marcus, son frère, les rejoint avec sa femme. Pourquoi revenir après tant d'années d'absence ? Et comment trouver refuge dans cet univers fragile où chacun tait sa douleur, retient ses mots, n'ose partager ses secrets ?

Le jour se lève, un homme pleure. L'histoire de ses larmes passe par l'ironie du destin et la douleur de la séparation... Un roman irrésistible de folie et de sagesse.

Lifetime :
DU LIVRE AU FILM | Respire d'Anne-Sophie Brasme

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CHRONIQUES:
 ♦Bienvenue à Big Stone Gap (♥♥♥) 
Beautiful Beloved (♥♥♥♥)
Le sang de mon ennemi (♥♥)
RENDEZ-VOUS:
Mon planning de cette semaine :
CHRONIQUES:
♦Alice
♦Demain j'arrête
♦22/11/63
♦Le diable au corps
♦Le premier jour du reste de ma vie
♦stupeur et tremblements
RENDEZ-VOUS:
♦Lundi → Les sorties littéraires du 16 au 22 février
♦Samedi → BookNews #43
♦Dimanche →Sunday's Books #32

Et pour finir une petite citation littéraire :

Et voilà !! J'espère que cet article vous a plu !
Bisous et bon dimanche :)

1 commentaire:

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