Chroniques coup de coeur


26 mai 2015

Les virevoltants écrit par Leila Meacham -♥♥♥♥- Editions Charleston

Titre: Les virevoltants
Auteur: Leila Meacham
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 432
Date de sortie: 13/05/2015
Prix support papier: 22€50
Prix format numérique: 16€99
ISBN: 978-2368120347
Editions: Charleston

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Synopsis:
(Résumé éditeur)
1979. Catherine Ann est encore une petite fille lorsqu'elle perd ses parents dans un accident de voiture en Californie. Au Texas, chez sa grand-mère Emma, elle fait la connaissance de deux garçons, John et Trey, également orphelins, qui décident de la protéger. Ils formeront un trio remarquable, elle la plus belle fille de la région, eux des champions de football américain adulés par leur petite ville du Texas. En grandissant, ils nourrissent le projet de partir tous les trois à l'université. Mais, à la veille d'un match, une mauvaise blague vire à la tragédie. Le trio va se déchirer et les trois inséparables devront apprendre à vivre chacun de son côté. Le passé est-il éteint pour toujours ?

 Tu dois faire appel à ton mental pour réaliser tes rêves. Considère l’avenir comme une montagne à escalader sans tenir compte des obstacles qui ne se dresseront peut-être pas sur ton chemin. Et même si tu croises un obstacle, la montagne sera toujours là, et nous l’escaladerons tous ensemble. 

Mon avis:
Un grand merci aux Editions Charleston et tout particulièrement à Elise pour cette découverte dans le cadre de notre partenariat.

Informations:
Ce roman contient 1 prologue, 66 chapitres et 1 épilogue répartis en 3 parties.
-Partie 1: 1979-1986
-Partie 2: 1986-1999
-Partie 3: 2008

Mes ressentis:
Catherine Ann, John et Trey, trois personnages qui vont vous hypnotiser dès les premières lignes de ce roman.
Nous faisons la connaissance de ces trois protagonistes lorsqu'ils sont enfants et lorsque Catherine Ann rejoint sa grand-mère au Texas alors qu'elle vient tout juste de perdre ses parents dans un accident de voiture.
Dès son arrivée, elle fait la connaissance de Trey et John, deux jeunes garçons eux aussi orphelins. Ce point commun, aussi malheureux soit-il, va unir le trio pour toujours avec un lien indestructible. En grandissant, les sentiments d'amitiés vont se transformer en sentiments amoureux et Cathy va se mettre en couple avec Trey, mais est-ce le bon choix ? Puis, un lourd événement va venir mettre la pagaille dans la vie de ce trio. 
Les virevoltants, un titre qui, à première vue, m'a laissée perplexe. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre ni ce qui se cachait derrière ces deux mots. On va commencer par là d'ailleurs, les virevoltants, c'est ça :
Le virevoltant ou tumbleweed (de l'anglais, littéralement « l'herbe qui tourne ») est, chez certaines plantes poussant dans les déserts du nord des États-Unis, la partie hors du sol qui, une fois mûre et sèche, se sépare de la racine. Elle est plus connue sous la vision d'une boule roulant sur le sol dans les westerns.
Eh oui, aussi étonnant que cela puisse paraître, on parle bien d'une plante !
Alors, rassurez-vous, le roman de Leila Meacham est loin d'être un documentaire sur les plantes du désert, mais bien un roman contemporain, dramatique avec énormément de suspense. Un mélange étonnant qui donne un rendu exceptionnel. Quant au titre, vous comprendrez pourquoi l'auteur a fait ce choix une fois la dernière page tournée. À méditer ...
Dans la première partie, nous faisons la connaissance des personnages, Cathy est fragile, naïve et intelligente, John est sur la réserve, c'est un personnage réfléchi et prudent, quant à Trey, lui, c'est le plus enjôleur et le plus fougueux de la bande. Une chose est sûre, c'est que les deux garçons sont prêts à tout pour protéger Cathy et la rendre heureuse. Nous avons donc affaire à des personnages très bien construits, attachants, qui prennent très vite de l'importance dans l'histoire, mais aussi pour nous.
Puis, il y a la chute, et là, woh ! Grande surprise !  
Je ne m'y attendais pas du tout et j'ai été à partir de ce moment-là, complètement happée par ma lecture. Les événements s'enchaînent, les rebondissements aussi et les stupéfactions avec. 
J'ai trouvé l'histoire entraînante, j'ai adoré ce roman, vraiment, car il est intense et fort autant dans l'émotion que dans le rythme. 
Alors, pourquoi je n'ai pas eu de coup de cœur ? Tout simplement, pour deux raisons :
La première: le seul reproche que j'ai à faire à l'histoire, c'est que parfois, il y a de longs sauts dans le temps. On passe très vite de l'enfance à l'adolescence puis de l'adolescence à la vie d'adulte. J'aurais aimé quelques détails supplémentaires ou une transition moins brutale afin de rendre l'histoire plus fluide.
La seconde chose et là, ça concerne l'éditeur, c'est qu'il y a de nombreuses coquilles dans les exemplaires. C'est dommage, parce que lorsque c'est "trop", c'est tout simplement pénible à la lecture et ça joue au final sur les ressentis. 
Mais à part cela, j'ai passé un excellent moment de lecture avec Les virevoltants et je n'hésite pas une seconde à vous conseiller chaleureusement ce roman. Je suis sûre que, comme moi, vous serez sous le charme de cette histoire étonnante. 
Quant à la plume de l'auteur, Leila Meacham est une vraie belle découverte pour moi. Elle a écrit deux autres romans qui ont déjà rejoint ma WL et je pense que je vais me laisser tenter par Les roses de Somerset très prochainement.

Pour conclure:
Un très bon roman que nous signe là Leila Meacham. 
Les virevoltants est étonnamment bon ! Rempli de rebondissements, ce roman nous fait voyager jusqu'au Texas où la vie n'est pas si tranquille qu'elle n'y paraît à première vue. Des personnages charismatiques, une histoire qui tient la route et surtout qui nous tient en haleine, une intrigue bien trouvée et des surprises tout au long de notre lecture, voici quelques éléments, qui je l'espère vous donneront envie de vous plonger dans cette histoire qui est juste géniale !
*Angélique*

Extrait:
Prologue
Juin 2008
Le téléphone sonna à minuit alors qu’il travaillait encore dans son bureau. Il connut un moment d’angoisse, le coup au cœur qu’il ressentait souvent, les premières années, chaque fois que la sonnerie retentissait aux aurores. Par la suite, les contraintes de sa profession l’avaient habitué à être
dérangé à n’importe quelle heure. Lorsqu’il découvrit le nom de son correspondant, son sang ne fit qu’un tour, mais il décrocha vivement pour ne pas réveiller toute la maisonnée. C’était l’appel qu’il attendait depuis vingt-deux ans.
— Allô ?
— John Caldwell ?
— Trey ?
— Lui-même, fi t une voix teintée de moquerie. Tu es debout ?
— Maintenant, oui. Tu m’appelles d’où ?
— Je te dirai ça dans une minute. Alors, comment ça va, Tiger ?
— Je suis un peu étonné de t’entendre. Ça fait un bail…
— Tu as quand même reconnu ma voix, ce qui est plutôt réconfortant. Figure-toi que je rentre à la maison, John.
Celui-ci se redressa soudain.
— Ah bon ? Après toutes ces années ? Pourquoi ?
— J’ai quelques détails à régler.
— Il est un peu tard pour ça, tu ne crois pas ?
Trey se mit à rire, mais sans joie.
— Sacré John… Toujours le même ! La petite voix de ma conscience.
— Si tel est le cas, ce n’est pas vraiment une réussite.
— Je ne dirais pas cela…
John refusa de mordre à l’hameçon et attendit la suite. Au terme d’un silence prudent, Trey ajouta :
— Les Tyson songent à racheter la maison de Mabel. J’ai promis à Deke de venir à Kersey pour en discuter. De toute façon, il fallait que je m’occupe des aff aires de ma tante, que je fasse vider les lieux.
— Les Tyson ? Je croyais qu’ils s’étaient installés à Amarillo et que Deke dirigeait une entreprise de systèmes de sécurité.
— En effet, mais il a décidé de prendre sa retraite pour revenir à Kersey. Sa femme a toujours lorgné la maison de ma tante. Les événements prennent parfois une tournure étrange, tu ne trouves pas ?
— J’en ai connu de plus incongrus. Où es-tu ?
— À Dallas. Je prends un avion demain matin, puis je louerai une voiture pour retrouver les Tyson chez tante Mabel vers onze heures.
— Tu restes longtemps ?
— Le temps qu’il faudra pour régler quelques détails.
Quelques jours, sans doute. John garda un instant le silence, puis reprit :
— Où comptes-tu séjourner ?
— Eh bien, j’espérais être hébergé chez toi…
— Ici ? demanda John, abasourdi. Tu veux dormir à Harbison House ?
— Pourquoi pas ? répondit Trey avec un rire grave. La marmaille ne me fait pas peur. Les Harbison sont toujours là ? Révulsé à l’idée que Trey Don Hall puisse loger sous le même toit que les Harbison, John demeura sur la réserve :
— Lou et Betty, oui. Ils m’aident à gérer la maison.
— Tu dois trouver ça agréable, déclara Trey. Je viendrai après mon rendez-vous avec les Tyson. Je devrais être là pour déjeuner. En partageant le pain et le vin, tu accepteras peut-être d’entendre
ma confession…
— Je ne pensais pas que tu resterais aussi longtemps.
— Je te reconnais bien là… fi t-il en riant. Ce sera bon de te revoir.
— Pour moi aussi, admit John, étonné par sa propre sincérité.
— N’en sois pas si certain, Tiger.
Quand ils eurent raccroché, cette réflexion de Trey laissa John en proie à un étrange pressentiment. Pris de sueurs froides, il se leva lentement et se dirigea vers un cadre accroché au mur de son bureau. Il s’agissait d’une photographie officielle de l’équipe de football américain du lycée de Kersey, en tenue, prise en 1985. « Champions du district », indiquait la légende. John avait joué au poste de receveur dans l’équipe qui avait remporté avec brio le championnat d’État. Sur le cliché, il posait à côté du quarterback Trey Don Hall, tout sourire, son meilleur ami de l’époque. Un jour, le speaker du stade l’avait appelé « TD » Hall lors d’une rencontre. Il était resté « TD » durant sa brillante carrière de sportif universitaire, puis de joueur professionnel au sein de la National Football League. Trois autres souvenirs des Bobcats de Kersey étaient alignés sur le mur, retraçant leurs victoires. Cependant, John se souvenait surtout du match crucial contre le lycée de Delton. C’était vers cette photo que se portait le plus souvent son regard. Qu’est-ce qui ramenait Trey à Kersey au bout de vingt-deux ans ? Ce ne pouvait être la seule vente de la maison. John n’y croyait pas une seconde. La propriété était fermée depuis le décès de Mabel Church, qui avait légué à son neveu la demeure dans laquelle il avait grandi. Le logement était demeuré en l’état depuis deux ans. Trey n’avait montré aucun intérêt pour les affaires de sa tante, ni pour la jolie maison en briques dans laquelle lui, Trey et Cathy avaient partagé tant de bons moments, dans leur jeunesse. Il aurait parfaitement pu la vendre et la faire débarrasser sans se déplacer. Alors pourquoi venait-il ? Était-il en quête d’un pardon, d’une réconciliation ? De l’absolution ? S’agissait-il d’une forme d’expiation ? John aurait pu envisager ces possibilités si Trey les avait évoquées, mais il s’était montré mystérieux et moqueur. Or il connaissait bien son ancien ami et partenaire de football. TD Hall était de retour en ville pour une tout autre raison, ce qui ne présageait sans doute rien de bon. Mieux valait mettre Cathy en garde.

Parlons de l'auteur:
Leila Meacham est auteur et professeur à la retraite. Elle vit à San Antonio, Texas. Son premier ouvrage, "Roses" ("Les Roses de Somerset," éditions Charleston), a été publié dans 25 pays. 
La page Facebook de Leila Meacham

Interview de Leila Meacham:
Cliquez ICI

Bibliographie:
♦Les Roses de Somerset → Editions Charleston (2013) / Editions Le livre de Poche (2014)
♦La plantation → Editions Charleston (2014)
♦Les virevoltants → Editions Charleston (2015)

Quelques liens indispensables:
Site des Editions Charleston
Les Editions Charleston sur Facebook
Les Editions Charleston sur Twitter

3 commentaires:

  1. Il a l'air vraiment pas mal, il reste dans ma wishlist :)

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    1. Il est excellent. N'hésite pas à le lire si tu en as l'occasion.

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    2. Il est excellent. N'hésite pas à le lire si tu en as l'occasion.

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