7 août 2015

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (♥♥♥) écrit par Katherine Pancol

Titre: Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
Auteur: Katherine Pancol
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 960
Date de sortie: 01/06/2011
Prix support papier: 9€60
Prix format numérique: 10€99
ISBN: 9782253161950
Editions: Le Livre de Poche
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Synopsis:
Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…

Mon avis:
Petite déception pour ce troisième et dernier tome de la série Joséphine Cortès, je m'attendais à une fin plus explosive et plus marquante !

Ma notation:

Informations:
Ce roman contient 5 parties

Mes ressentis:
Voilà, je suis enfin arrivée à bout de la trilogie de Katherine Pancol !
Je suis super fière, car à la base ce genre de romans n'est pas trop mon rayon, mais au final, j'ai adoré cette découverte que ce soit au niveau de l'histoire, des personnages et de la plume de l'auteure.
Ce sont des gros pavés qui peuvent, à première vue, faire peur, mais la fluidité des récits et surtout l'attachement que nous avons pour les personnages font que plus nous avançons dans l'histoire et moins nous avons envie d'arriver au bout de la trilogie et je pense que nous ne sommes pas les seules, car j'ai ressenti la même chose du côté de l'auteure. J'ai eu comme l'impression qu'elle n'avait pas envie, elle non plus, de mettre un point final à son histoire. D'ailleurs maintenant, nous savons qu'il y a une suite à cette saga, mais en 2011 ce n'était pas quelque chose qu'elle envisageait si j'en crois les interviews de Katherine Pancol que j'ai pu lire ces derniers jours.
Dans ce troisième tome, les personnages auxquels je me suis particulièrement attachée (Joséphine et Philippe pour ne pas les citer) ne sont pas très présents et je vous avoue qu'ils m'ont manqué. Là, la place est clairement laissée aux plus jeunes : Zoé que je trouve immature et fatigante, Hortense qui est un personnage énigmatique qui attise de plus en plus ma curiosité, Gary qui est vraiment attachant dans ce tome, Henriette qui m'a fait hurler de rire grâce à ses échanges avec Chaval (juste sublime), sans oublier Josiane, Marcel et leur fils Junior (clairement, je ne supporte pas ce dernier, mais alors vraiment pas) et les autres...
Si dans cette trilogie le lien qui nous unit avec les personnages est très fort, l'histoire est moins intéressante. Il m'a manqué quelqu'un, une personne qui avait une grande importance dans les premiers tomes et qui laisse un grand vide derrière elle. J'ai aussi un gros souci avec un personnage en particulier, Junior. Je n'adhère pas du tout à ce personnage. Je ne comprends pas ce qu'il apporte à l'histoire mise à part de l'incohérence. Chaque fois que des passages de l'histoire lui étaient réservés, je décrochais totalement, et honnêtement cela a gâché ma lecture. J'espère qu'il ne sera pas présent dans la trilogie Muchachas, mais je ne sais pas pourquoi, je sens que je vais le retrouver pour mon plus grand mécontentement.
J'ai trouvé ce troisième tome très long et moins prenant. J'ai été moins touchée, car je me suis sentie moins concernée par l'histoire, et par l'évolution des personnages qui sont mis en avant.
Les yeux jaunes des crocodiles restera pour moi le meilleur tome de la trilogie, et même si je suis heureuse d'avoir lu les trois volets, je suis déçue que mon enthousiasme pour cette saga soit descendu d'un niveau à chaque tome.
Malgré ces quelques points négatifs, j'ai tout de même très envie de lire la suite, Muchachas et j'espère avoir enfin des réponses claires aux quelques questions que je me pose et qui sont à ce jour encore des énigmes pour moi, mais je suis certaine que Katherine Pancol a encore beaucoup de choses à me révéler et que je n'ai pas fini d'être surprise !
Je ne peux terminer cette critique sans faire un clin d'œil à tous les titres : Les yeux jaunes des crocodiles, La valse lente des tortues, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, qui sont extrêmement bien trouvés. Ils ont du sens, c'est absolument remarquable, bravo pour cela !

Pour conclure:
Pour la trilogie, je vous dirais que j'aime, j'aime et j'aime ce que j'ai découvert à travers ces trois gros pavés. Je vous dirais que j'ai fait la connaissance de personnages qui m'habitent encore aujourd'hui et qui vont m'accompagner encore très longtemps. Je pense que je ne suis pas prête d'oublier certains d'entre eux, car je me suis reconnue dans certains de leurs traits de caractère. Je vous dirais aussi que j'ai découvert la plume d'une auteure, Katherine Pancol, avec plaisir et que je pense lire encore d'autres romans d'elle.
Mais puisque je vous parle de ce troisième tome dans cette critique, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, je vais surtout vous avouer que je suis moi-même triste de terminer cette trilogie sur une note mitigée. Mes personnages chouchous sont moins présents dans cette suite, tant pis, certains d'entre eux m'ont exaspérée, dommage, car ma lecture en a été gâchée en grande partie à cause d'eux, et d'autres m'ont au contraire, beaucoup plu et j'ai aimé apprendre à les connaitre davantage et ça c'est super !
J'ai trouvé le contenu de ce volet moins prenant, moins sombre, moins intéressant que ses deux prédécesseurs, je m'attendais à une fin plus explosive, plus inoubliable et ça n'a pas été le cas malheureusement.
Je vais d'ici quelques semaines me plonger dans la saga Muchachas, en espérant qu'un élan d'enthousiasme accompagnera ma lecture et que je retrouverai mes personnages adorés dans de bonnes conditions. J'ai hâte !
*Angélique*


Extrait:
(test de la page 99)
— Avec plaisir. Je suis morte…
— Je vais chercher la recette dans mon cahier noir…
— Tu la connais pas par cœur ?
— Si. Mais j’aime bien la relire pour être sûre de rien oublier… Qu’est-ce que je ferais si je le perdais ? Elle soupira et fronça les sourcils. J’y tiens à ce cahier, maman, y a toute ma vie dedans !
Joséphine sourit et pensa mais elle ne fait que commencer ta vie, mon amour.
Dans son cahier, Zoé ne se contentait pas de recopier des recettes de cuisine, elle marquait scrupuleusement qui les lui avait données et dans quelles circonstances. Elle notait aussi la plupart de ses pensées et la progression de ses états d’âme. Ça l’aidait à faire le point quand elle se
sentait triste. Il y avait des choses qu’elle ne disait qu’à son cahier.
« Maman, elle croit qu’elle peut s’en sortir toute
seule parce qu’elle l’a déjà fait, mais c’est parce qu’elle était bien obligée. Mais il lui manque quelqu’un à ses côtés. Elle est trop fragile. Elle a eu une vie pas drôle… La vie lui a trop bousillé l’âme. Même si je ne sais pas tout, je le sais quand même. Et moi, je dois absorber le malheur pour le lui retirer…
C’était un gros cahier noir. Sur la couverture, elle avait collé des photos de son père, de sa mère, d’Hortense, de Gaétan, de sa copine Emma, du chien Du Guesclin, ajouté des vignettes, des gommettes, des perles, des morceaux de mica, dessiné un soleil, une lune qui rigolait, découpé un
morceau de carte postale du Mont-Blanc et un autre morceau d’une île tropicale avec palmiers et crustacés. À la recette « tagliatelles au saumon », elle avait noté : « C’est Giuseppe, un copain de maman, qui me l’a donnée. Il fait des recherches sur le Moyen Âge comme maman.

Parlons de l'auteur:
Je suis née au Maroc, à Casablanca, 
j'ai grandi sous les palmiers de Media...
À cinq ans, je suis arrivée en France. Études littéraires (maîtrise et deux ans de doctorat de lettres modernes), prof de français-latin, petits boulots divers, et puis un jour ! coup de baguette, je deviens journaliste.
J'écris dans un journal (Paris-Match puis Cosmopolitan). 
Mes premiers mots imprimés à l'encre noir sur blanc. 
Un éditeur me remarque et me demande d'écrire un roman. 
Un roman ! Moi ! Impossible !
Ce sera " Moi d'abord " en 1979. Le ciel me tombe sur la tête et le succès aussi. Je file à New York. Changer de ville, de pays. Voyager, vivre, m'amuser, connaître un autre monde. Écrire me paraît toujours aussi impossible. Mais la littérature me rattrape et c'est "La Barbare" en 1981. Puis, toujours à New York, j'écris "Scarlett, si possible" et "Les hommes cruels ne courent pas les rues ".
Je prends goût à l'écriture, à la vie qui va avec.
Je n'ai plus le choix. Je ne sais faire que ça. Et des enfants.
Une fille d'abord puis un garçon. 
Je me marie, je divorce, j'emménage, je déménage. 
Banal, hélas !
Je continue à écrire. L'écriture devient le moteur de ma vie. Je découvre que c'est dur et que c'est facile. Je découvre que le temps passe si vite ou si lentement. Que j'ai envie d'arrêter ou de ne jamais arrêter...
Je découvre un autre monde. Je voyage dans ma tête et c'est aussi bien...
J'écris des romans ("Vu de l'extérieur", "Encore une danse", "Une si belle image", "J'étais là avant", "Et monter lentement dans un immense amour", "Un homme à distance", "Embrassez-moi"). Des scénarios. Et des articles. Pour Paris-Match. Je voyage. Je passe dix jours à Manchester à suivre les mollets de Cantona ou une semaine dans le couloir de la mort d'une prison américaine. J'interviewe Reagan, Jospin, Chirac ou Meryl Streep, Johnny, Vanessa Paradis, Louise Brooks. 
On récolte toujours en observant, on apprend. J'aime apprendre. J'aime la vie, l'amitié, les rencontres, les voyages, l'imprévu, j'ouvre grand les bras, même quand j'aurais envie de les refermer. Tout m'étonne, je ne suis jamais blasée. 
Et puis, j'arrête le journalisme pour me consacrer à l'écriture.
Mes journées se déroulent selon un rite immuable : lever, thé et tartines, lecture des journaux, maison à faire tourner et papiers à remplir, promenade avec le chien Chaussette et enfin… seule, face à l'ordinateur, je retrouve mon autre monde, mon univers imaginaire avec des mots, des personnages, des idées qui volent dans l'air et que j'attrape. Ou pas. Certains jours, je les ramasse à la pelle, d'autres, je me lamente dans le désert !
Mais toujours la même envie de vivre et d'apprendre…
Je reprends à mon compte la phrase de Paul-Émile Victor : "Vivre, c'est se réveiller la nuit dans l'impatience du jour à venir, c'est s'émerveiller de ce que le miracle quotidien se reproduise pour nous une fois encore, c'est avoir des insomnies de joie."
Source : www.katherine-pancol.com
Site de Katherine Pancol
Katherine Pancol sur Facebook

Bibliographie:
♦Moi d'abord → Editions du Seuil (1979)
♦La barbare → Editions du Seuil (1981)
♦Scarlett, si possible → Editions du Seuil (1985)
♦Les hommes cruels ne courent pas les rues → Editions du Seuil (1990)
♦Vu de l’extérieur → Editions du Seuil (1993)
♦Une si belle image → Editions du Seuil (1994)
♦Encore une danse → Editions Fayard (1998)
♦J'étais là avant → Editions Albin Michel (1999)
♦Et monter lentement dans un immense amour... → Editions Albin Michel (2001)
♦Un homme à distance → Editions Albin Michel (2001)
♦Embrassez-moi → Editions Albin Michel (2003)
Les yeux jaunes des crocodiles → Editions Albin Michel (2006) ← Ma chronique
La valse lente des tortues → Editions Albin Michel (2008) ← Ma chronique
♦Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi → Editions Albin Michel (2010)
♦Muchachas T1 → Editions Albin Michel (2014)
♦Muchachas T2 → Editions Albin Michel (2014)
♦Muchachas T3 → Editions Albin Michel (2014)

Quelques liens indispensables:

Les avis des copin(e)s:
Les livres de Didine


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