Auteur: Anna Romer
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 464
Date de sortie: 26/03/2015
Prix support papier: 22€00
Prix format numérique: 14€99
ISBN: 978-2258110458
Editions: Presses de la Cité
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Synopsis:
Lorsque son ex-mari décède, Audrey et leur fille Bronwyn sont forcées de déménager. Heureusement, elles héritent d'une propriété abandonnée à plusieurs centaines de kilomètres de là. Sautant sur l'occasion de recommencer à zéro, elles emménagent dans la vieille demeure qu'elles remettent en état. Un jour, Audrey y découvre une photo d'un précédent occupant, médecin pendant la Seconde Guerre mondiale, et se passionne pour le personnage.
Bientôt, elle apprend que le docteur aurait battu à mort une jeune femme à son retour en 1946. Chose étrange, il semblerait que des meurtres similaires se produisent toujours dans la région. Le tueur serait-il encore en vie ?
Mon avis:
Je remercie les Editions Presses de la Cité pour cette lecture.
J'ai fortement apprécié cette découverte !
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Est-ce que je vous recommande ce roman:
Oui
Oui
Informations:
Ce roman contient 1 prologue, 30 chapitres et 1 épilogue.
Ce roman contient 1 prologue, 30 chapitres et 1 épilogue.
Mes ressentis:
L'histoire commence dans une atmosphère de deuil puisque le papa de Bronwyn, petite fille de onze ans, est décédé. La maman de Bronwyn, Audrey et ex-compagne de Tony est choquée par le suicide si soudain du père de sa fille. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle apprend, quelques semaines après, que Tony leur a légué la demeure de son grand-père, dans un coin perdu du Queensland, en Australie. Ce domaine tombe vraiment au bon moment, car Audrey se retrouve, à ce moment-là, dans une impasse pour se loger. Elle se rend donc, dans les jours qui suivent, sur place, avec Bronwyn, afin de prendre connaissance des lieux et voir si éventuellement il y a possibilité de vendre la maison, ce qui permettrait à la jeune femme d'envisager des nouveaux projets pour elle et pour sa fille. Mais très vite Bronwyn se sent comme chez elle dans cette propriété et émet le souhait d'y emménager et de commencer une nouvelle vie sur les terres de son arrière-grand-père.
Audrey se laisse convaincre et décide de restaurer la maison afin d'y poser ses valises.
Très rapidement mère et fille prennent leurs repères et très rapidement aussi, Audrey est témoin de petites choses mystiques qui se passent entre les murs de sa nouvelle propriété.
Petit à petit, la jeune femme va s'apercevoir que cette maison est peut-être un cadeau empoisonné de son ex-compagnon, car des événements du passé vont refaire surface et mettre la vie de sa fille en danger.
Un roman bourré de suspense. Je me suis complètement laissée emporter par cette histoire mystérieuse et entraînante. J'ai apprécié de tourner les pages et en connaître davantage sur la vie des ancêtres de Bronwyn, jusqu'à découvrir l'intrigue qui m'a vraiment époustouflée. Je ne me suis à aucun moment doutée de cette fin qui m'a étonnée et qui m'a laissée une bonne impression sur l'ensemble de cet ouvrage.
L'histoire commence dans une atmosphère de deuil puisque le papa de Bronwyn, petite fille de onze ans, est décédé. La maman de Bronwyn, Audrey et ex-compagne de Tony est choquée par le suicide si soudain du père de sa fille. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle apprend, quelques semaines après, que Tony leur a légué la demeure de son grand-père, dans un coin perdu du Queensland, en Australie. Ce domaine tombe vraiment au bon moment, car Audrey se retrouve, à ce moment-là, dans une impasse pour se loger. Elle se rend donc, dans les jours qui suivent, sur place, avec Bronwyn, afin de prendre connaissance des lieux et voir si éventuellement il y a possibilité de vendre la maison, ce qui permettrait à la jeune femme d'envisager des nouveaux projets pour elle et pour sa fille. Mais très vite Bronwyn se sent comme chez elle dans cette propriété et émet le souhait d'y emménager et de commencer une nouvelle vie sur les terres de son arrière-grand-père.
Audrey se laisse convaincre et décide de restaurer la maison afin d'y poser ses valises.
Très rapidement mère et fille prennent leurs repères et très rapidement aussi, Audrey est témoin de petites choses mystiques qui se passent entre les murs de sa nouvelle propriété.
Petit à petit, la jeune femme va s'apercevoir que cette maison est peut-être un cadeau empoisonné de son ex-compagnon, car des événements du passé vont refaire surface et mettre la vie de sa fille en danger.
Un roman bourré de suspense. Je me suis complètement laissée emporter par cette histoire mystérieuse et entraînante. J'ai apprécié de tourner les pages et en connaître davantage sur la vie des ancêtres de Bronwyn, jusqu'à découvrir l'intrigue qui m'a vraiment époustouflée. Je ne me suis à aucun moment doutée de cette fin qui m'a étonnée et qui m'a laissée une bonne impression sur l'ensemble de cet ouvrage.
Anna Romer m'a complètement conquise avec Les secrets de Thornwood House qui est son premier roman, mais quel roman !
Ses personnages sont si bien décrits qu'on a l'impression de les connaître. Ils ont des émotions qui nous parlent et c'est très facile de se comparer à eux. L'histoire d'Audrey est finalement assez commune, puisqu'elle hérite d'une maison lors du décès de son ex-compagnon, mais c'est tout ce qui entoure cette demeure qui fait le charme de ce roman : les anciens occupants, l'histoire familiale tragique de Tony (qu'Audrey ne connaît absolument pas et va découvrir en même temps que nous), les choses mystérieuses et ésotériques qui se passent entre les murs de cette demeure.
Il y a aussi une tension palpable lors de notre lecture, car il y a un petit fond de thriller (mais très léger). Moi, j'ai trouvé que c'était vraiment plus un roman contemporain à suspense.
J'ai pris plaisir à le lire et je vous le recommande chaudement. Je suis convaincue qu'un grand nombre de lecteurs apprécieront ce très bon roman proposé par les Éditions Presses de la Cité.
Pour conclure:
Les secrets de Thornwood House est un très bon roman à suspense. La base de l'histoire est assez simple, mais l'auteur a su y insérer de bons éléments, des événements forts et des personnages attachants qui font que nous tournons les pages avec l'envie de découvrir ce qui se cache sur la page suivante.
C'est un roman qui se lit rapidement, car il y a du suspense, de la tension et l'envie d'arriver à la fin pour enfin connaître l'intrigue est assez forte. Je n'ai pas été déçue par le dénouement de l'histoire, j'ai trouvé que l'ensemble concordait plutôt bien et qu'Anna Romer nous proposait un très bon premier roman.
Ce fut donc pour moi une bonne lecture que je n'hésite pas à vous conseiller. J'espère que ce livre vous plaira autant qu'à moi.
Les secrets de Thornwood House est un très bon roman à suspense. La base de l'histoire est assez simple, mais l'auteur a su y insérer de bons éléments, des événements forts et des personnages attachants qui font que nous tournons les pages avec l'envie de découvrir ce qui se cache sur la page suivante.
C'est un roman qui se lit rapidement, car il y a du suspense, de la tension et l'envie d'arriver à la fin pour enfin connaître l'intrigue est assez forte. Je n'ai pas été déçue par le dénouement de l'histoire, j'ai trouvé que l'ensemble concordait plutôt bien et qu'Anna Romer nous proposait un très bon premier roman.
Ce fut donc pour moi une bonne lecture que je n'hésite pas à vous conseiller. J'espère que ce livre vous plaira autant qu'à moi.
*Angélique*
Extrait:
"Lorsqu'on révèle ses secrets au vent, il ne faut pas lui reprocher ensuite de le répéter aux arbres."
-Khalil Gibran-
*Prologue*
En début d'après-midi, la clairière située au bord du ravin forme un paysage de conte de fées. Des rubans de lumière dorée flottent à travers la crime des arbres, les méliphages à sourcils noirs font entendre leur chant joyeux et la brise chaude charrie l'odeur prégnante des fleurs sauvages. On perçoit même le murmure du ruisseau, qui suit son cours immémorial au fond de la vallée ombragée.
Mais vienne la nuit, et le ciel s’obscurcit rapidement. Les ombres se multiplient dans les arbres, chassant la lumière. Les rayons du soleil disparaissaient. Les oiseaux se réfugient dans l'épaisseur des acacias et des prunelliers, tandis que d'imposants nuages pourpres arrivent de l'ouest, porteurs de pluie.
À cet instant, au clair de lune, l'endroit semble complètement différent. Cauchemardesque. Surnaturel. L'étendue d'herbe argentée est cernée par les troncs noirs des eucalyptus. En son centre trône un grand rocher effilé.
Je suis attirée par ce rocher. J'ai l'impression qu'il m'appelle à voix basse et que les ombres convergent vers lui. Je m'approche. Ma peau est parcourue de frissons. Je trébuche dans l'obscurité et me fige, aux aguets, m'efforçant de distinguer le son d'une voix, un cri ou un sanglot étouffé... mais il n'y a rien - rien, hormis le bruit de la pluie sur les feuilles et mon souffle rauque. En contrebas du ravin, les wallabies bondissaient à travers le bush, invisibles. Un oiseau hulule au-dessus de ma tête - probablement une ninoxe.
-Bron, tu es là ?
Je n'entends pas de réponse, mais le silence qui accueille ma question accentue mon sentiment de panique. Je cherche des yeux une branche brisée, une bande d'herbe aplatie, un bout de tissu familier abandonné sur le sol... En vain. Il n'y a aucune trace de ma fille ici, pas plus que de l'homme qui l'a enlevée.
Je sonde l'obscurité derrière les arbres qui ondulent et oscillent autour de moi. Puis un éclair illumine un chemin de terre remontant la colline à travers le sous-bois. Je me lance dans cette direction, avant de m'arrêter brusquement. Soudain glacée, je comprends que je ne suis pas seule. Il y a quelqu'un près de moi. C'est forcément lui. Caché dans la forêt, il m'observe. J'imagine son regard ramper sur moi pendant qu'il réfléchit au meilleur moyen de me porter un coup fatal.
Lorsqu'il le fera, je serai prête.
Du moins c'est ce que je me répète pour me rassurer, mais il me semble avoir déjà vécu cette scène un nombre incalculable de fois.J'erre dans une clairière désolée, attendant que la mort me frappe, et toujours, toujours, je perds pied au moment critique.
Il fait froid tout d'un coup. La pluie ruisselle sur mon visage et les arbres fléchissent sous la violence d'une rafale de vent qui envoie voler les fleurs d'eucalyptus, diffusant dans l'air leur puissant parfum.
Malgré les éléments déchaînés, j'entends une branche craquer derrière moi. C'est un son sinistre, comme un petit os que l'on briserait. Je me retourne vivement. Les éclairs percent les nuages, illuminant la scène, et mon attention est attirée par une ombre solitaire à l'autre bout de la clairière. Une ombre qui se détache de l'obscurité et se dirige vers moi. Je le reconnais tout de suite.
L'homme a une stature imposante. Son visage forme une tache et floue au milieu des ténèbres et sa peau mouillée par la pluie se pare de reflets luisants. Quelque chose dans son expression me pétrifie.
-Bonjour, Audrey.
C'est à ce moment-là seulement que je distingue la hache qu'il tient à la main.
"Lorsqu'on révèle ses secrets au vent, il ne faut pas lui reprocher ensuite de le répéter aux arbres."
-Khalil Gibran-
*Prologue*
En début d'après-midi, la clairière située au bord du ravin forme un paysage de conte de fées. Des rubans de lumière dorée flottent à travers la crime des arbres, les méliphages à sourcils noirs font entendre leur chant joyeux et la brise chaude charrie l'odeur prégnante des fleurs sauvages. On perçoit même le murmure du ruisseau, qui suit son cours immémorial au fond de la vallée ombragée.
Mais vienne la nuit, et le ciel s’obscurcit rapidement. Les ombres se multiplient dans les arbres, chassant la lumière. Les rayons du soleil disparaissaient. Les oiseaux se réfugient dans l'épaisseur des acacias et des prunelliers, tandis que d'imposants nuages pourpres arrivent de l'ouest, porteurs de pluie.
À cet instant, au clair de lune, l'endroit semble complètement différent. Cauchemardesque. Surnaturel. L'étendue d'herbe argentée est cernée par les troncs noirs des eucalyptus. En son centre trône un grand rocher effilé.
Je suis attirée par ce rocher. J'ai l'impression qu'il m'appelle à voix basse et que les ombres convergent vers lui. Je m'approche. Ma peau est parcourue de frissons. Je trébuche dans l'obscurité et me fige, aux aguets, m'efforçant de distinguer le son d'une voix, un cri ou un sanglot étouffé... mais il n'y a rien - rien, hormis le bruit de la pluie sur les feuilles et mon souffle rauque. En contrebas du ravin, les wallabies bondissaient à travers le bush, invisibles. Un oiseau hulule au-dessus de ma tête - probablement une ninoxe.
-Bron, tu es là ?
Je n'entends pas de réponse, mais le silence qui accueille ma question accentue mon sentiment de panique. Je cherche des yeux une branche brisée, une bande d'herbe aplatie, un bout de tissu familier abandonné sur le sol... En vain. Il n'y a aucune trace de ma fille ici, pas plus que de l'homme qui l'a enlevée.
Je sonde l'obscurité derrière les arbres qui ondulent et oscillent autour de moi. Puis un éclair illumine un chemin de terre remontant la colline à travers le sous-bois. Je me lance dans cette direction, avant de m'arrêter brusquement. Soudain glacée, je comprends que je ne suis pas seule. Il y a quelqu'un près de moi. C'est forcément lui. Caché dans la forêt, il m'observe. J'imagine son regard ramper sur moi pendant qu'il réfléchit au meilleur moyen de me porter un coup fatal.
Lorsqu'il le fera, je serai prête.
Du moins c'est ce que je me répète pour me rassurer, mais il me semble avoir déjà vécu cette scène un nombre incalculable de fois.J'erre dans une clairière désolée, attendant que la mort me frappe, et toujours, toujours, je perds pied au moment critique.
Il fait froid tout d'un coup. La pluie ruisselle sur mon visage et les arbres fléchissent sous la violence d'une rafale de vent qui envoie voler les fleurs d'eucalyptus, diffusant dans l'air leur puissant parfum.
Malgré les éléments déchaînés, j'entends une branche craquer derrière moi. C'est un son sinistre, comme un petit os que l'on briserait. Je me retourne vivement. Les éclairs percent les nuages, illuminant la scène, et mon attention est attirée par une ombre solitaire à l'autre bout de la clairière. Une ombre qui se détache de l'obscurité et se dirige vers moi. Je le reconnais tout de suite.
L'homme a une stature imposante. Son visage forme une tache et floue au milieu des ténèbres et sa peau mouillée par la pluie se pare de reflets luisants. Quelque chose dans son expression me pétrifie.
-Bonjour, Audrey.
C'est à ce moment-là seulement que je distingue la hache qu'il tient à la main.
Parlons de l'auteur:
Graphiste et grande voyageuse, Anna Romer est australienne. Les Mystères de Thornwood House, son premier roman, s'est immédiatement placé dans la liste des best-sellers.
♦Son site
♦Sa page Facebook
Graphiste et grande voyageuse, Anna Romer est australienne. Les Mystères de Thornwood House, son premier roman, s'est immédiatement placé dans la liste des best-sellers.
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Bibliographie:
♦Les secrets de Thornwood House → Presses de la Cité (2015)
♦Les secrets de Thornwood House → Presses de la Cité (2015)
Quelques liens indispensables:
♦Site des Editions Presses de la Cité
♦Les Editions Presses de la Cité sur Facebook
♦Les Editions Presses de la Cité sur YouTube
Merci pour cette chronique toujours complète et pleine de charme, ça m'a donné envie de découvrir ce roman, j'espère qu'il me plaira quand j'aurai cette magnifique couverture entre les mains...
RépondreSupprimerBonne journée!