Chroniques coup de coeur


5 juil. 2013

Frangine écrit par Marion Brunet

Auteur: Marion Brunet

Genre: Jeunesse
Nombre de pages: 262
Date de sortie: 06/03/2013
Prix support papier: 14€90
Prix format numérique: /
ISBN: 978-2848655970
Editions: Sarbacane


Résumé :

Lorsque Joachim, élève de terminale, bien dans sa peau et à l’aise avec ses amis, voit sa petite sœur, Pauline, tendue depuis son entrée en seconde, il se sent obligé de la préserver. Tous les deux ont grandi au « pays des Bisounours », entourés par deux mamans qui les ont « protégés tout le temps ». Mais la frangine veut s’émanciper, faire les choses elles-mêmes. Affirmation de soi, affranchissement, homoparentalité… autant de sujets qui se conjuguent avec amour…


Mon avis :

Un immense merci aux Éditions Sarbacane et à Myriam pour m'avoir fait découvrir cette merveille.


Oh mon Dieu mais quel roman !
Ce livre est un immense coup de cœur, j'ai adoré du début à la fin.

Un petit résumé :

Déjà, pour commencer, le narrateur de cette histoire est Joachim. Il est lycéen, à une petite amie appelée Blandine, une sœur, Pauline, qui s'apprête à faire sa rentrée dans le même lycée que lui et deux mamans qu'il surnomme Maman et Maline.
C'est donc avec ses yeux et son cœur que Joachim va nous révéler son histoire, mais il va surtout nous parler de Pauline, sa « Frangine ».

Pauline ne s'attendait pas à ce que sa rentrée au lycée soit aussi mouvementée et bouleverse autant son quotidien et sa vie. Et d'ailleurs, pourquoi ça ne se passerait pas bien ? Juste parce qu'elle est la fille d'un couple homosexuelle ?
Effectivement, elle doit, à cause de cela, affronter chaque jour les insultes, les remarques désobligeantes, homophobes et autres injustices que ses camarades lui font subir.
Habituellement, Pauline est pleine de vie, mais ces événements vont la fragiliser. Elle deviendra, en quelques semaines, triste et terne. Heureusement pour elle, elle peut compter sur son grand frère qui est déjà passé par là quelques années auparavant, bien que ce ne fût pas aussi difficile pour lui.
À eux deux, ils devront défendre avec beaucoup de fierté les choix de vie de leurs mères et c'est juste... magnifique !

Les personnages :

Pauline et Joachim sont deux ados heureux et équilibrés. Ils ne souffrent que d'une chose, c'est le regard des autres envers leurs mères.
Ce que j'ai trouvé de si merveilleux, c'est tout simplement la relation entre Joachim et sa sœur. Un lien très fort les unis. Joachim a énormément d'affection pour sa sœur, c'est troublant et touchant à la fois. On sent que ce lien fraternel est indestructible.

L'auteur :

Je trouve le style de l'auteur absolument génial. Marion Brunet a fait passer son message avec beaucoup de subtilité et d'intelligence.
Sa plume est fluide, agréable et légère. C'est un vrai don de faire passer les émotions comme elle l'a fait dans son roman. Je lui tire mon chapeau et la remercie pour cette merveilleuse lecture qui j'espère touchera encore un grand nombre de lecteurs.

Mon ressenti :

On sent bien, dans ce livre, qu’être enfant de lesbiennes, c'est subir le choix de vie des parents. Ça fait mal, j'ai eu envie d'avoir Pauline en face de moi et de la prendre dans mes bras, lui faire un câlin et la réconforter. J'ai compati à sa douleur.
J'ai été très touchée par Joachim, tellement protecteur. Qui n'aimerait pas avoir un frère comme lui ?

Pour conclure :

J'ai été complètement absorbée par ce merveilleux livre qui restera un bon moment dans ma tête et dans mon cœur. Je le conseille les yeux fermés, en espérant qu'il vous touche autant qu'il m'a touché . C'est une jolie leçon de tolérance et c'est un livre qui fait du bien.

Une remarque ? N'hésitez pas à partager vos ressentis ci dessous ou sur la page Facebook du blog. Je serais ravie de parler avec vous de « Frangine » de Marion Brunet.


Extrait:
Non, bien sûr, pas tous. Il y a toujours eu plein d’amis à la maison pour qui la situation était normale, et même particulièrement chouette. Mais parfois, un adulte, comme cette maîtresse, me faisait sentir de façon vague, floue, qu’une menace planait sur la maison. Comme si un jour, tout risquait de s’écrouler. Parce qu’on n’avait pas de père. Moi je trouvais ça étrange, vu que tout me semblait solide et rassurant à la maison.

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