Chroniques coup de coeur


3 juil. 2014

Un weekend sur deux et la moitié des vacances scolaires écrit par Samuel Doux

Auteur: Samuel Doux
Genre: Roman contemporain
Nombre de pages: 252
Date de sortie: 03/04/2014
Prix support papier: 19€00
Prix format numérique: 12€99
ISBN: 978-2260021230
Editions: Julliard

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Synopsis:
« Le samedi matin il venait nous chercher vers dix heures. Je me souviens de ces quelques minutes, ma mère ouvrait la porte-fenêtre. Posant le pied sur le gravier, je découvrais mon père de l'autre côté de la grille en métal orange. Je voyais son visage dans le rétroviseur. Juste à ce moment-là, notre famille existait à nouveau, je voulais faire durer cet instant pour me rappeler qu'à un moment nous avions été le fruit d'une union. Puis le moteur de la voiture se mettait en route. Une sorte de boule envahissait mon ventre, elle ne me quitterait plus. Pour moi les week-ends avec mon père n'étaient rien d'autre que de longs dimanches soir. »

S'il est un sujet qui passionne Samuel Doux, c'est bien la famille. Dans ce nouveau roman d'une justesse implacable, on retrouve toute l'originalité de ton et d'écriture d'un auteur dont l'univers singulier mêle toujours humour distancié et sensibilité exacerbée.

Comment réagir lorsqu'on se retrouve nez à nez avec un père qu'on n'a pas revu depuis dix-sept ans ?

Mon avis:
Je remercie le site Entrée Livre pour la découverte de ce livre que j'ai eu la chance de recevoir dans le cadre des Jeudis critiques. Je remercie, par la même occasion le site Decitre et les Editions Julliard.

Informations:
J'ai reçu les épreuves non corrigées de cet ouvrage.
Il contient 1 prologue, 5 parties et un épilogue.
Au début de chaque partie, il y a une citation de Shakespeare, Balzac, Marguerite Duras ...
Le roman n'est pas très épais et peut se lire rapidement, tout dépendra de votre addiction à cette histoire ;)

Un mot sur l'histoire:
Elias a 18 ans et vient juste de perdre sa maman. Il est rempli de colère et de haine et veut à tout prix trouver un coupable, du coup, il téléphone à son père, parti il y a déjà plusieurs années, pour déverser sa rage.
Ce coup de fil va se terminer brusquement et les deux hommes ne se parleront plus durant les années à venir. Dix-sept ans plus tard, Élias tombe par hasard sur son père. Il le suit, le prend en filature, va jusqu'à découvrir certaines facettes de sa vie, des lieux qu'il fréquente des personnes qu'il côtoie ...
Le jeune homme d'une trentaine d'années se retrouve comme un enfant, dépendant de son papa et dans l'impossibilité de le laisser s'éloigner. Jusqu'à le suivre dans un hôtel étoilé dans Paris.
Comment va évoluer leur histoire ? Vous trouverez la réponse en lisant le livre :-P

Mes ressentis:
Je ne vais pas tourner autour du pot, je ne suis pas plus emballée que ça par cet ouvrage. Je ne m'attendais pas à ce style en général, que ce soit pour l'histoire ou pour l'auteur.
Je pensais trouver plus de sensibilité dans le récit et en ressortir bouleversée et en fait, je n'ai pas du tout été touchée. L'auteur décrit son roman comme drôle (voir la vidéo), mais moi, il ne m'a pas fait sourire une seule fois. Ou c'est moi qui ne suis pas faite pour ce roman ou l'auteur n'a pas visé juste (ça reste, pour le moment, un point à déterminer).
Je ne trouve pas le fond de l'histoire mauvaise, au contraire, c'est intéressant. Par exemple, j'aime le fait qu'Élias retrouve son père complètement par hasard 17 ans après son dernier contact avec lui. Les rapports entre les deux hommes sont complexes et ça aussi, c'est intrigant et intéressant. En revanche, je n'adhère pas avec le "sur place" que fait l'histoire. On s'ennuie trop, ça ne bouge pas assez. En fait à la fin du livre, il ne s'est rien passé et on se dit "tout ça pour ça !".
Les personnages ne sont pas du tout attachants, si Élias est le personnage principal et celui qui est mis le plus en avant, les autres sont pratiquement transparents. Le frère d'Élias manque terriblement de descriptions et il demanderait fortement à être plus approfondi, car son profil est assez intrigant. Le père d'Élias devient quant à lui, plus intéressant à la fin du roman, ce qui est assez drôle à dire puisqu'il est à ce moment-là, complètement saoul ! Mais c'est vraiment là qu'on le découvre plus en profondeur. J'aurais aimé trouver plus de détails sur les relations passées entre pères et enfants et entre anciens époux aussi.
L'histoire est trop centrée sur l'instant et c'est ça qui fait perdre du cachet à l'ouvrage. Tout se passe en une soirée et une nuit, rien de plus. Vous l'aurez compris, j'aurais aimé que l'ensemble soit plus étoffé, plus détaillé, il me manque vraiment des éléments pour adhérer à cette lecture.
En bref, un flop, mais je reconnais malgré tout avoir aimé quelques passages, même s'ils sont minimes.

Pour conclure:
Un roman assez banal, plat et sans grand intérêt, je me suis terriblement ennuyée et je pense sincèrement l'oublier assez rapidement. Dommage, car la base de l'histoire m'attirait vraiment beaucoup.
L'avez-vous lu ? Si oui, qu'en avez-vous pensé ? N'hésitez pas à me le dire en commentaire.
Angélique
Extrait:"C'est drôle, mon fils aussi s'appelle Élias. Tu es scénariste ? Alors prends ma carte et viens travailler avec moi ! On peut se tutoyer, non ? Tu sais d'où ça vient, le mot auteur ? Je vais te le dire, auteur ça vient du latin auctor, qui veut dire "agent", "instigateur" ou "conseiller". Mais on a pu aussi l'utiliser pour désigner Dieu. Tu imagines ça. Élias ? Tu imagines ? C'est sans doute pour ça que vous êtes si pénibles avec vos créations !"
Interview de l'auteur:


Parlons de l'auteur:
Scénariste, réalisateur, auteur, et metteur en scène, Samuel Doux a déjà publié chez Julliard Dieu n'est même pas mort. En janvier 2014, il a mis en scène une pièce de théâtre adaptée du journal de Marilyn Monroe, Fragments, au centre dramatique national d'Orléans et dans le courant de l'année deux de ses films seront diffusés au cinéma et à la télévision. Un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires est son deuxième roman.

Bibliographie:
♦Un weekend sur deux et la moitié des vacances scolaires → Editions Julliard (2014)
♦Dieu n'est même pas mort → Editions Julliard (2012)

Quelques liens indispensables:
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