Chroniques coup de coeur


17 juil. 2015

22/11/63 (♥♥♥♥) écrit par Stephen King - Editions Le livre de Poche

Titre: 22/11/63
Auteur: Stephen King
Genre: Science-Fiction
Nombre de pages: 1056
Date de sortie: 01/10/2014
Prix support papier: 9€90
Prix format numérique: 11€99
ISBN: 9782253195108
Editions: Le Livre de Poche
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Synopsis:
Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l'Histoire. Le 22 novembre 1963, le président Kennedy était assassiné à Dallas. À moins que... Jake Epping, professeur d'anglais à Lisbon Falls, n'a pu refuser la requête d'un ami mourant : empêcher l'assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l'entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l'époque d'Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d'un dégénéré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d'une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake. Avec une extraordinaire énergie créatrice, Stephen King revisite au travers d'un suspense vertigineux l'Amérique du baby-boom, des « happy days » et du rock‘n’roll.

Mon avis:
Petite lecture personnelle
 22/11/63 est pour moi l'un des meilleurs titres de Stephen King

Ma notation:

Mes ressentis:
Ah Stephen King ! Un auteur qui a bercé mon adolescence et qui est toujours présent dans mes auteurs chouchous aujourd'hui. Il faut dire que chacun de ses bouquins est une bombe !
J'en ai lu une bonne partie par le passé, mais je n'en ai chroniqué que deux sur le blog, mais je peux vous dire que 22/11/63 est le best du best parmi tous les titres de cet écrivain.

S. King s'attaque au voyage temporel et nous emmène dans les années 60 et on y croit !
Commençons par le commencement :
L'histoire démarre en 2011 où nous faisons la connaissance de Jake Epping, professeur d'anglais dans un lycée, Jake va se retrouver bien malgré lui dans la requête d'un ami, Al Templeton : il va devoir modifier le passé et empêcher l’assassinat de John Kennedy qui s'est déroulé  le 22 novembre 1963 à Dallas.
Alors là, la question que vous vous posez, c'est comment va-t-il faire pour retourner en 1963 ? Eh bien c'est simple puisque Al détient un secret absolument incroyable, un secret qu'il est prêt à partager aujourd'hui avec son ami :  il connaît un passage secret, un tunnel qui permet de remonter le temps et d'arriver toujours à la même année 1958. Ce qui fait qu'entre 1958 et 1963, Jake va pouvoir modifier le passé de plusieurs personnes, mais attention, si Jake change le passé, il change aussi l'avenir de ces personnes et de leur entourage.
C'est une histoire qui est vraiment prenante, car elle est extrêmement bien rythmée. Pas une seconde ne se passe sans qu'un événement ne se produit, pas une page ne se tourne sans qu'un rebondissement n'ait lieu.
J'ai vraiment aimé le fait que ce roman soit basé sur des faits historiques.  Stephen King m'a carrément surprise et m'a surtout agréablement surprise, car si j'aime particulièrement les écrits de cet auteur, avec ce livre, il m'a encore plus conquise. Quel génie !!
Je ne peux que vous inviter à lire ce petit bijou littéraire en espérant qu'il vous plaise autant qu'à moi.

Pour conclure:
22/11/63 est à mes yeux le meilleur ouvrage de Stephen King. Si cet auteur, qui fait partie des meilleurs auteurs au monde, a l'habitude de nous offrir des livres tous plus excellents les uns que les autres, il a clairement eu une étincelle de génie lorsqu'il écrivait 22/11/63.
L'épaisseur de ce livre peut vous faire peur, mais dites-vous que la qualité fait que les pages se tournent très rapidement car c'est le genre de bouquin qui se dévore.
Je n'ai donc qu'un seul mot à vous dire : foncez !
*Angélique*

Extrait:

Parlons de l'auteur:
Stephen Edwin King, plus connu sous le nom de Stephen King, est un écrivain américain né le 21 septembre 1947 à Portland, dans le Maine (États-Unis).
Il a écrit plus de deux cents textes, dont plus de cinquante romans d'horreur ou fantastiques, qui ont été vendus à plus de 350 millions d'exemplaires de par le monde. Il reçoit en 2003 la médaille de la National Book Foundation pour sa remarquable contribution à la littérature américaine et, en 2007, l'association des auteurs de romans policiers américains Mystery Writers of America lui décerne le titre de « grand master ».
King possède une grande connaissance de la littérature d'horreur, comme on peut le voir dans son essai Anatomie de l'horreur qui retrace plusieurs décennies d'un intérêt prononcé pour l'épouvante à travers la littérature, le cinéma, la télévision et la radio. Il a aussi écrit des ouvrages appartenant à d'autres genres comme les recueils de nouvelles Différentes Saisons, ou Cœurs perdus en Atlantide, et les romans La Ligne verte, Les Yeux du dragon, et son magnum opus, la série La Tour sombre. Dans le passé, Stephen King a écrit sous les noms de Richard Bachman et John Swithen (une seule fois sous ce dernier pseudonyme pour la nouvelle le Cinquième Quart publiée par la suite dans Rêves et Cauchemars).
Jeunesse
Stephen King a deux ans lorsque son père, Donald Edwin King, abandonne le domicile conjugal. Sa mère, Nellie Ruth Pillsbury, élève seule Stephen et son grand frère adopté David, dans des conditions financières souvent très difficiles. La famille s'installe à Durham (Maine), ville d'origine de Ruth, mais passe aussi de courtes périodes à Fort Wayne (Indiana) et Stratford (Connecticut).
Enfant, Stephen King a été témoin d'un accident traumatisant - un de ses amis a été heurté par un train sur une voie ferrée. L'hypothèse a été émise que cet accident ait pu inspirer ses créations sombres et dérangeantes, bien que King lui-même ait réfuté cette idée.
King est allé à l'école élémentaire de Durham puis au lycée de Lisbon Falls. Jeune garçon, il était un lecteur assidu des bandes dessinées publiées par EC Comics et notamment des Contes de la Crypte qui furent à l'origine de son amour de l'horreur. Son scénario de Creepshow rendra plus tard hommage à ces bandes dessinées. Sa grand-mère, admiratrice d'Agatha Christie, lui inculque une façon très particulière de lire un roman : commencer par la fin. Ce qui lui évitait de lire l'intermédiaire entre l'introduction et la conclusion. C'est de cette méthode qu'il se servira pour écrire ses livres. Il brouille ainsi les pistes, rendant impossible la compréhension à quelqu'un qui essaierait de débuter par la fin.[réf. nécessaire] Il auto-publie ses premières nouvelles en 1962 à l'aide d'une machine à ronéotyper que son frère utilisait pour publier un journal Dave's Rag auquel King contribuait. King vendait ses écrits à des amis mais ses professeurs désapprouvèrent et le forcèrent à rembourser ce qu'il avait gagné.
Il travaille ensuite sur son premier roman, resté inachevé : The Aftermath (1965). La première histoire qu'il publie est In a Half-World of Terror qui paraît dans un fanzine publié par Mike Garrett de Birmingham, Alabama.
De 1966 à 1971, King étudie à l'université du Maine à Orono. Il y écrit des nouvelles dans une rubrique intitulée King's Garbage Truck dans le magazine de l'université Maine Campus, il en écrit trois en 1968 et trois en 1969. Il y rencontre Tabitha Jane Spruce avec qui il se mariera le 2 janvier 1971. Trois enfants naîtront de cette union. Sa vie au campus transparaît de manière évidente dans la deuxième partie de Cœurs perdus en Atlantide, et les boulots particuliers qu'il effectue pour payer ses études, dont un dans une laverie industrielle, inspireront plus tard certains de ses écrits, comme la nouvelle La Presseuse ou Chantier.
Il achève son roman Marche ou crève dès 1967 mais celui-ci ne paraîtra qu'en 1979, sous le pseudonyme de Richard Bachman.
Après avoir obtenu sa Licence en littérature anglaise en 1970, King enseigne l'anglais à l'école secondaire de Hampden (plus ou moins l'équivalent du lycée en France), Maine. Lui et sa famille vivent alors dans une caravane et il écrit des nouvelles fantastiques, qu'il publie principalement dans des magazines masculins. Pour boucler ses fins de mois, il est contraint de retourner travailler à la laverie. Ces problèmes, alliés à ses difficultés à se faire publier, le conduisent à chercher un réconfort dans la boisson, créant une dépendance qui durera plusieurs années.
C'est dans ces conditions difficiles qu'il commence à écrire Carrie. Mais, doutant de son talent, il jette les trois premières pages à la poubelle. Sa femme les trouve et les lit. Enthousiasmée par ce bon début, elle le pousse à achever le roman.

Début de la célébrité
King présente Carrie à un éditeur en janvier 1973. L'éditeur Doubleday programme la publication du roman en 1974 et cède les droits pour l'édition en livre de poche, générant 200 000 dollars de revenus pour Stephen King dès mai 1973. Ce dernier décide alors d'arrêter sa carrière d'enseignant et de se consacrer uniquement à l'écriture. Carrie est finalement publié le 5 avril 1974. Peu après la publication de son livre, sa mère meurt d'un cancer de l'utérus. Sa tante Emrine lui fait la lecture du roman avant qu'elle ne meure. Après la mort de sa mère, King et sa famille déménagent à Boulder, Colorado, avant de revenir s'installer définitivement dans le Maine en 1975.
Dans Écriture : Mémoires d'un métier, King admet qu'à cette époque-là il était souvent ivre ou sous l'emprise de drogues, comme ce fut le cas par exemple lors de l'oraison funèbre de sa mère. Il raconte également que c'est ce qui l'a inspiré pour le personnage du père alcoolique dans Shining, l'enfant lumière même s'il ne l'admettait pas à l'époque, pas même à lui-même.
Peu après la sortie de Les Tommyknockers, sa famille et ses amis interviennent pour lui faire prendre conscience de sa dépendance aux drogues en vidant devant lui ses poubelles qui contiennent des canettes de bière, des mégots de cigarettes, de la cocaïne, du Xanax, du Valium, du Nyquil, du dextromethorphan et de la marijuana. Selon ce que King a relaté dans ses mémoires, il a alors cherché de l'aide, a arrêté toute forme de drogue dans la fin des années 1980 et est resté sobre depuis.
King ne dédicacera jamais de photos en personne car à ses yeux c'est quelque chose qui est réservé aux stars de films. Cependant certains de ses fans ont reçu des photos dédicacées rien qu'en le demandant.
En jouant sur les peurs primaires des gens, il enchaîne les romans à succès, dont les plus connus sont Ça, Simetierre, Shining, l'enfant lumière, Le Fléau, Carrie, Christine, Misery et le cycle de la Tour sombre. La plupart de ses écrits appartiennent au registre de l'horreur et du fantastique, souvent intimement mêlés dans son œuvre. Toutefois, il n'hésite pas à s'éloigner à plusieurs reprises du genre qui a fait sa renommée (citons ici Différentes Saisons, Cœurs perdus en Atlantide ainsi que la plupart de ses romans parus sous le pseudonyme de Richard Bachman).

Adaptation :
Sur le modèle de Carrie, Stephen King a inspiré bon nombre de réalisateurs de cinéma, en particulier Brian De Palma (Carrie au bal du diable), Stanley Kubrick (Shining), John Carpenter (Christine), David Cronenberg (Dead Zone), Rob Reiner (Stand by me, Misery), Frank Darabont (Les Évadés, La Ligne verte, The Mist) et George Romero (la Part des ténèbres), étant d'ailleurs ami avec ce dernier. Il a déclaré que ses trois adaptations préférées étaient Stand by me, Les Évadés et The Mist. Le seul qu'il a totalement désavoué est Le Cobaye, allant même jusqu'à intenter un procès pour que son nom soit retiré de l'ensemble du matériel publicitaire, associé au film, lorsqu'une suite fut réalisée.
En 1986, il a dirigé son propre film, Maximum Overdrive, et en 1997 a co-écrit le scénario d'un épisode d'X-Files, la Poupée. Il a aussi produit la minisérie Kingdom Hospital dans laquelle il joue un petit rôle. Il a également souvent interprété de petits rôles dans des films ou des feuilletons adaptés de ses histoires (dans Creepshow, Simetierre, la Tempête du siècle, le Fléau, Shining, les Langoliers, la Nuit déchirée et Rose Red notamment).

Style littéraire :
Stephen King est réputé pour son sens du détail et pour toutes les interactions qu'il a créé entre ses livres où certains faits, certains personnages se croisent (Dolores Claiborne et Jessie sont un exemple flagrant ainsi que le diptyque Désolation et Les Régulateurs). Ses œuvres ont également beaucoup de cadres en commun, la majorité se situant dans le Maine (la ville fictive de Castle Rock en étant l'exemple le plus célèbre). Des histoires semblant souvent n'avoir aucun lien entre elles sont en fait liées par des personnages secondaires récurrents ou des références à des événements s'étant déroulés dans une histoire précédente (par exemple, le personnage de Cynthia reliant Rose Madder à Désolation).
La Tour sombre, constitué de sept volumes, est un cycle qui lui permet de lier tous ces romans à une seule réalité, plutôt que de considérer ses crossover comme anecdotiques. Bon nombre de ses romans font référence au cycle de la Tour sombre ou vice-versa, souvent à travers des détails plus ou moins mineurs mais parfois de façon beaucoup plus essentielle (les connexions avec Insomnie, Cœurs perdus en Atlantide, Salem et Territoires étant les plus flagrantes). L'un des personnages de King qui revient le plus fréquemment est Randall Flagg, qui est une des incarnations du mal dans plusieurs de ses œuvres ; il est ainsi l'homme en noir dans la Tour sombre, le démon dans Territoires, le sorcier maléfique dans les Yeux du dragon ainsi que le principal antagoniste du Fléau.
Les livres de King sont parsemés de références à l'histoire et à la culture américaines, et particulièrement leurs côtés les plus sombres. Elles apparaissent le plus souvent dans les histoires de ses personnages, étant un facteur d'explication de leurs peurs les plus primaires. La violence (en particulier la violence au sein de la cellule familiale), le racisme et la guerre (spécialement celle du Vietnam) sont des thèmes récurrents dans ses œuvres.
Par ailleurs, le style narratif familier de King contraste avec le contenu horrifique d'une grande partie de ses écrits. Il utilise beaucoup les flash-backs, notamment pour illustrer les comportements et le cheminement de pensée de ses personnages principaux. Ceux-ci sont très souvent eux-mêmes des écrivains (Ben Mears dans Salem, Bill Denbrough dans Ça, Paul Sheldon dans Misery, Mike Noonan dans Sac d'os...). L'enfance est également un thème majeur de l'œuvre de King et les enfants jouent fréquemment des rôles essentiels dans ses histoires (Shining, l'enfant lumière, Charlie, Le Talisman, Ça, Désolation...).
Quand on lui demande pourquoi il écrit, Stephen King répond : « la réponse est assez simple - il n'y a rien d'autre que j'étais capable de faire. J'étais fait pour écrire des histoires et j'aime écrire des histoires. C'est pourquoi je le fais. Je ne peux m'imaginer faire quelque chose d'autre comme je ne peux imaginer ne pas faire ce que je fais »[13]. On lui demande aussi souvent pourquoi il écrit des histoires aussi terrifiantes et il répond par une autre question : « Qu'est-ce qui vous fait penser que j'ai le choix ? ».
Il a une formule très simple pour apprendre à bien écrire : « Lisez et écrivez quatre à six heures par jour. Si vous ne pouvez pas trouver le temps pour cela, vous ne pouvez espérer devenir un bon écrivain. » Lui-même s'est fixé un quota journalier de deux mille mots et ne s'arrête pas d'écrire tant qu'il ne l'a pas atteint. Il a également une définition assez particulière de ce qu'est le talent dans l'écriture : « Si vous écrivez quelque chose et que quelqu'un vous envoie un chèque pour cela, si ce chèque n'est pas sans provisions, et que vous pouvez payer la facture d'électricité avec cet argent, je vous considère comme talentueux ».

Influences Dans Écriture :
Mémoires d'un métier, Stephen King a appelé Richard Matheson, « l'auteur qui m'a influencé le plus en tant qu'écrivain ». Les deux auteurs, entre autres parallèles stylistiques, intègrent régulièrement les pensées d'un personnage dans une narration à la troisième personne.
Il admire le travail de H. P. Lovecraft et se réfère à lui plusieurs fois dans Anatomie de l'horreur. Son influence se ressent dans le travail de King par l'invention d'anciennes et étranges divinités et l'insertion dans le récit de coupures de presse ou d'autres documents comme instruments de narration. Sa nouvelle Crouch End est un hommage non déguisé au Mythe de Cthulhu. D'autres de ses histoires font des références aux créations lovecraftiennes, notamment la nouvelle Mémé. Cependant, King met l'accent sur les dialogues et la représentation des personnages, deux éléments notablement absents chez Lovecraft. Dans Écriture : Mémoires d'un métier, il critique d'ailleurs ouvertement cette pauvreté des dialogues chez Lovecraft, prenant comme exemples des passages de la Couleur tombée du ciel.
Edgar Allan Poe a exercé lui aussi une influence majeure sur le style de King. Il lui rend hommage dans Shining, l'enfant lumière (avec une référence au Masque de la Mort Rouge) et surtout dans sa nouvelle la Cadillac de Dolan dont l'intrigue reprend celle de la Barrique d'amontillado.
Bram Stoker fait partie des influences de King, particulièrement dans Salem qui est une sorte de vision moderne de Dracula.
Il a déclaré son admiration pour Shirley Jackson. Salem s'ouvre sur une citation de son roman Maison Hantée, et une scène décisive de la Tempête du siècle s'inspire de la Loterie.
Il a dédicacé sa nouvelle le Molosse surgi du soleil à John D. MacDonald qui, pour sa part, a écrit la préface de Danse Macabre.
J. R. R. Tolkien, Robert Heinlein, Elmore Leonard, William Golding (Sa Majesté des mouches), James M. Cain (le facteur sonne toujours deux fois) et Peter Straub (avec qui il est ami et a collaboré à déjà deux reprises) font également partie des auteurs favoris de Stephen King.
Il voue également une grande admiration au romancier et scénariste de comics britannique Neil Gaiman, dont il a d'ailleurs préfacé le tome 8 de la série Sandman, Au bout des mondes.

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