Chroniques coup de coeur


23 déc. 2022

L'épique saga de la famille Caskey - Blackwater T1 : La crue (❤️❤️❤️❤️) écrit par Michael McDowell - Éditions Monsieur Toussaint Louverture

Titre : Blackwater T1 : La crue
Auteur(e) : Michael McDowell
Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture (07 avril 2022) 
Pages : 256
ISBN : 978-2381960456
Prix : 8€40 ; Numérique : 7€99
Catégorie : Fantastique
Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l'Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l'implacable crue de la rivière Blackwater.
Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s'apprêtent à se relever… mais c'est sans compter l'arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d'une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.
Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l'amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), ¬co-créateur des mythiques Beetlejuice et L'Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d'une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi ¬addictive qu'une série Netflix, baignée d'une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.


MON AVIS

Les femmes découvrent les choses en premier, puis elles en parlent aux hommes - autrement les hommes ne découvriraient jamais rien -.

Ce que j'en pense :
★★★★☆
Me voilà lancée dans la série qui fait beaucoup parler d'elle depuis quelques mois : Blackwater ! Comment passer à côté de cette saga que l'on voit absolument partout, dont tout le monde parle et qui est plébiscitée par la majorité des lecteurs ? J'ai craqué ! D'abord, ce sont les couvertures qui m'ont séduite, je les trouve absolument sublimes, elles ont des reliefs, de très jolies couleurs et des reflets d'or, elles sont magnifiques !
Le format est petit et très agréable à prendre en main, c'est juste parfait ! C'est une série qui est esthétiquement ravissante et qui ne peut que charmer les amoureux des livres. Personnellement, je n'arrive pas à les ranger dans ma bibliothèque, je ne me lasse pas de les regarder, ils sont donc bien en évidence sur une étagère 😀

Le contenu est quant à lui assez déroutant, j'ai eu, je l'avoue, un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Déjà, il y a de nombreux personnages et il m'a fallu du temps pour me familiariser avec eux. Il y a Oscar, l'un des personnages principaux, sa mère se nomme Mary-Love, c'est une femme manipulatrice, une mère castratrice qui fait beaucoup de chantage affectif. Il y a aussi Élinor, une femme particulière, mystérieuse, dérangeante. James, Grâce, Geneviève, Sister, Bray... Pour ne citer qu'eux...
Nous suivons dans ce premier tome la rencontre entre Oscar et Élinor lors de la crue, leur histoire d'amour naissante et la manière dont Mary-Love va accepter l'arrivée de sa nouvelle bru. Les cent cinquante premières pages étaient assez denses en informations et en même temps, je les tournais avec beaucoup de curiosité, mais c'est vraiment les cent dernières pages qui m'ont captivée. Impossible de poser mon livre, je voulais absolument lire les derniers chapitres et découvrir une partie de l'intrigue.
Une chose est sûre, une fois les dernières lignes lues, impossible de ne pas se plonger à suivre dans le second tome, j'étais sidérée, complètement sonnée, il me fallait la suite, vite !
Un achat que je ne regrette pas ! En-tout-cas, pour l'instant. 
Je précise que j'ai déjà lu La digue (le tome deux) et que je l'ai un peu moins apprécié que celui-ci. Je vous expliquerai les raisons très bientôt. J'espère que mes ressentis ne vont pas s'essouffler au fur et à mesure que j'avance dans la lecture des romans, ce serait dommage.

Michael McEachern McDowell est un écrivain et scénariste. 
Il a suivi des études (B.A. et M.A.) à l'Université d'Harvard, et a poursuivit en doctorat (Ph.D.) en anglais à l'Université Brandeis en 1978. Sa thèse s'intitulait "Comportements américains envers la mort, 1825-1865". En 1979, après en avoir écrit plusieurs scénarios pour le cinéma, il publie son premier roman, "The Amulet". Il enchaîne avec des romans très variés. "Les brumes de Babylone" ("Cold Moon Over Babylon", 1980), un roman d’atmosphère sur fond de vengeance surnaturelle, lui vaut rapidement la réputation de jeune auteur d’horreur de premier plan. En 1981, vient son roman, "Cauchemars de sable" ("The Elementals", 1981), dont les abominations irrationnelles reflètent sa vision sinistre du monde. Il sera suivi d’un deuxième roman d’horreur historique, "Katie" (1982).
S'il est sans doute plus connu pour ses œuvres d'horreur gothique du Sud des États-Unis, Michael McDowell a écrit plusieurs séries de livres présentant des différences marquées en termes de ton, de personnages et de sujets. De janvier à juin 1983, Michael McDowell fait paraître chez Avon mois après mois une mini-série de romans autour d'une ville et d'une famille de l'Alabama : "Blackwater". "Blackwater, tome 1 : La Crue" est lauréat du Prix Babelio - Étrangère 2022.
Il a également écrit sous les pseudonymes collectifs d'Axel Young (1982-1983) et de Nathan Aldyne (1980-1986) avec Dennis Schuetz (1946-1989).
Pour le cinéma, on lui doit notamment "Beetlejuice" (1987) dont il est à l'origine et dont il co-écrira le scénario pour Tim Burton, Saturn Award du meilleur scénario 1990, "L'Étrange Noël de monsieur Jack ("The Nightmare Before Christmas", 1993), un film d'animation, "La peau sur les os" ("Thinner", 1996), adapté du roman de Stephen King. Michael McDowell a également écrit la novélisation du film "Clue" en 1985.
McDowell a été diagnostiqué comme étant atteint du SIDA en 1994. Après son diagnostic, il a enseigné l'écriture de scénarios à l'Université de Boston et à l'Université Tufts, tout en continuant à écrire des scénarios sur commande. Il est mort laissant son roman "Calliope" ("Candles Burning") inachevé. Tabitha King a accepté de reprendre ce roman et de le terminer, aidée des dernières notes de Michael. Il a été publié en 2006.
Son partenaire était l'historien du théâtre Laurence Senelick (1942), qu'il avait rencontré en 1969. Ils sont restés ensemble jusqu'à la mort de McDowell .

1 commentaire:

  1. Bonjour, bonsoir, à vous.

    Pour ma part, j’ai acheté le premier tome complètement part hasard, séduit que j’étais par sa couverture et son synopsis. Je me suis retenu d’acheter la saga complète en une fois, préférant découvrir le premier livre avant de voir pour la suite.
    Et je dois dire que j’ai bien fait. Malheureusement, je n’ai pas aimé ma lecture.
    Vous avez mentionnée le caractère de Mary-Love et je vous en remercie. Après avoir lu plusieurs critiques, vous avez été la première à le faire.
    J’ai trouvé que ce personnage et tous les autres n’étaient en rien attachants, voir insupportable par moment. L’intrigue m’avait semblé très absente pendant que le côté intrigue et horreur auquel je m’attendais étaient bien plus oubliable que ce que j’ai pu découvrir dans la saga jeunesse L'Épouvanteur.
    Un détail sur lequel je n’ai vu personne revenir, c’est le traitement des hommes et les nombreuses critiques qui leur sont assénées, autant de façon diégétique qu’en général. Complètement gratuites, elles n’apportent à mon sens rien à l’histoire.
    Bien dommage que le livre soit ainsi étant donné la qualité de son écriture, offrant une fluidité de lecture impressionnante.
    Malheureusement, je déconseille cette saga.

    J’espère que ma critique ne vous aura pas trop déplu, bien entendu ce n’est pas contre vous, et je vous souhaite une agréable continuation.

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