Chroniques coup de coeur


14 août 2017

Les sorties littéraires du 14 au 20 juillet 2017

"Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder" (Oscar Wilde)
BONNES LECTURES !!
La Terre était maintenant un point brillant dans les profondeurs des cieux, un foyer réduit à une unité de ponctuation."
Jakub est un astrophysicien missionné par la République tchèque pour partir dans l’espace analyser un inquiétant nuage qui recouvre
Vénus. À la veille de son départ et alors que des hordes de caméras le suivent partout, Jakub n’a qu’une hâte, se retrouver enfin seul.
Cependant, au bout de treize semaines de voyage, il apprend par écran interposé que sa femme Lenka le quitte. Esseulé au milieu des étoiles,
Jakub est aussitôt pris d’une terrible crise d’identité, qui le conduit
à revisiter son passé : son père lié au Parti communiste et jugé bourreau suite à la révolution de Velours, le décès accidentel de ses parents, son départ de Prague pour être élevé par ses grands-parents, puis plus tard, son coup de foudre pour Lenka. Jakub remet soudain tout le sens de sa vie, et de l’humanité entière, en question.
Plus Vénus approche, moins il s’en soucie car sa vraie mission devient la reconquête de son épouse, à des années-lumière de lui.
Une odyssée époustouflante qui interroge tout autant l’Univers que l’intime.
« Un premier roman à l’imagination frénétique qui bouillonne de vitalité et d’originalité. Le style de Kalfar est si unique qu’il laissera son empreinte. »
The New York Times

Un presque enfant et un adulte pas comme les autres.
Deux destins où dansent l’amitié et l’humanité.
Cet été 1977, un été de vinyles, de chaleur et de baignades, Thierry a 14 ans et découvre la musique, les premiers émois, les montagnes russes de l’adolescence où tout est à la fois morne et intense.
Il passe ses journées avec son meilleur ami, Francis, un handicapé mental qui vit à l’hôpital psychiatrique voisin depuis toujours. Le gentil Francis adorait la mère de Thierry, et va chaque semaine poser un petit caillou sur sa tombe. Il a vu naître Thierry, qu’il appelle « mon gamin », et lui voue une amitié joyeuse et entière.
Mais le destin s’appuie souvent sur pas grand-chose. Un infirmier tatoué fan d’Elvis, une belle-mère trop jeune et trop jolie, une guitare à deux manches, un chat bien curieux… Et tout bascule.
Quarante ans après ce mois d’août 1977, Thierry, devenu un chanteur à succès sous le nom de Marc Alder, va enfin découvrir la vérité sur les quelques jours qui ont changé toute sa vie.

L’ÉCRITURE PEUT-ELLE SAUVER UN HOMME ?
Dans un Paris plus que jamais miroir aux vanités, l’extrême droite est sur le point de remporter les élections. William Kenfcet, journaliste à l’indépendance farouche, sent que le pire va advenir. Il l’a écrit et fait savoir. Est-ce pour cela qu’un soir il se fait salement agresser devant les grilles du jardin du Luxembourg ? Et que, voulant le sauver, un jeune couple est assassiné ?
Quand William se réveille à l’hôpital, il s’effondre. Écrasé par son histoire familiale, rongé par ses démons et par l’âge qui avance, il décide de partir à New York sur la tombe du jeune homme mort pour le secourir.
Un matin, dans le journal, il découvre l’histoire de Harvey Miller, un homme que le déclassement social a transformé en monstre ― il a tué sa femme et ses quatre enfants ― et qui vomit la morale de la société américaine. Cette histoire, William s’en empare, et le livre qu’il se met à écrire lui permettra de creuser ses propres zones d’ombre.
Roman gigogne, noir comme l’encre, où se mêlent les destins de ces personnages en fuite, Où cours-tu William… est aussi un polar politique, une réflexion sur la filiation, la transmission, et le pouvoir de la littérature.

“Un duo chic. Une enquête choc.
Karen Holt est agent d'un service de renseignements très particulier. Benjamin Horwood est un universitaire qui ne sait plus trop où il en est. Elle enquête sur une spectaculaire série de vols d'objets historiques à travers le monde. Lui passe ses vacances en France sur les traces d'un amour perdu. Lorsque le vénérable historien qui aidait Karen à traquer les voleurs hors norme meurt dans d'étranges circonstances, elle n'a pas d'autre choix que de recruter Ben, quitte à l'obliger... Ce qu'ils vont vivre va les bouleverser. Ce qu'ils vont découvrir va les fasciner. Ce qu'ils vont affronter peut facilement les détruire... Avec ce nouveau roman, Gilles Legardinier allie pour la première fois tous les talents qui ont fait de lui un exceptionnel auteur de best-sellers. Aventure, intrigue fascinante et humour nous entraînent aux confins des mystères de la science et de l'histoire.

Parce que son frère s’apprête à commettre en France l’irréparable, Nadr le pacifiste se lance à sa poursuite, quitte la Palestine, franchit les tunnels, passe en Égypte, débarque à Marseille puis suit la trace de Khalil jusqu’à Paris. Se révolter, s’interposer : deux manières d’affronter le même obstacle, se libérer de tout enfermement, accéder à soi-même, entrer en résilience contre le sentiment d’immobilité, d’incarcération, d’irrémédiable injustice.
Sous couvert de fiction, ce premier roman est celui d’un homme engagé pour un autre monde, une autre société – un engagement qui passe ici par l’imaginaire pour approcher encore davantage l’une des tragédies les plus durables du xxe siècle.

Insomniaque, sous le choc d’un diagnostic médical alarmant, Franz Ritter, musicologue viennois, fuit sa longue nuit solitaire dans les souvenirs d’une vie de voyages, d’étude et d’émerveillements.
Inventaire amoureux de l’incroyable apport de l’Orient à la culture et à l’identité occidentales, Boussole est un roman mélancolique et enveloppant qui fouille la mémoire de siècles de dialogues et d’influences artistiques pour panser les plaies du présent.
Après Zone, après Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants, après Rue des Voleurs… l’impressionnant parcours d’écrivain de Mathias Énard s’épanouit dans une magnifique déclaration d’amour à l’Orient.

« Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. »
Alfred de Musset

Jeanne mène une vie rythmée par la douceur de l’habitude. Elle était jeune quand elle a épousé Rémy, ils ont eu des jumelles, sont heureux ensemble et font des projets raisonnables. Mais Jeanne aime aussi le hasard, les surprises de l’inattendu. L’année du bac, un professeur lui avait fait découvrir l’artiste serbe Marina Abramovi´c. Fascinée par cette femme qui engage son existence dans son travail, Jeanne a toujours gardé une photographie de sa célèbre performance de Naples : comme un porte-bonheur, la promesse qu’il est possible de risquer une part de soi pour vivre autrement. Quand Jeanne s’amuse à suivre tel ou tel inconnu dans la rue ou quand elle calcule le nombre de bougies soufflées depuis son premier anniversaire, c’est à cet esprit audacieux qu’elle pense. Surtout cet été-là. Peut-être parce que, les filles étant parties, la maison paraît vide ? Ou parce que sa meilleure amie, qui s’est fait plaquer, lui rappelle que rien ne dure ? Ou parce qu’elle recroise un homme qu’elle a aimé, adolescente ? Jeanne se révèle plus que jamais songeuse et fantasque, prête à laisser les courants d’air bousculer la quiétude des jours.
À travers la figure lumineuse de Jeanne et la constellation de personnages qui l’accompagnent et la poussent vers un accomplissement serein, Claudie Gallay compose un roman chaleureux et tendre sur la force libératrice de l’art, sur son pouvoir apaisant et révélateur. Et sur la beauté de l’imprévisible.

À l’époque des Précieuses en 1661, Mlle de Sévigné, fille de Madame et âgée de 16 ans, fait son entrée à la Cour. 
Françoise y vit nombre d’aventures – sans toutefois en parler à sa mère... notamment pour ce qui concerne l’enquête qu’elle mène afin de retrouver un papier compromettant qui prouverait l’existence d’une liaison entre sa mère et Fouquet. 
Serait-il le père secret de Mlle de Sévigné ?

Il est tout ce que je déteste, je suis tout ce qu’il s’interdit !
***
Neil et Mia ne se connaissent pas, mais ont tout pour se détester ! Leurs univers sont à l’opposé : il est rationnel, mais sait profiter des plaisirs de la vie, elle est accro aux tisanes détox, prend soin de ses chakras et son travail passe avant tout. Réunis par des amis communs pour une fête au bord de l’océan, ils n’ont qu’une envie : fuir ! Mais une tempête tropicale va les forcer à cohabiter quelques jours…
Entre passion et confrontation, découvrez de toute urgence la nouvelle romance de Louise Valmont, auteure du décapant et pétillant Play with me !

Dans les années 1990, un homme qui se croit possédé quitte métier, maîtresse, femme et enfants pour s’exiler au bout du monde. En 1812, juste avant le passage de la Bérézina, un soldat napoléonien est fait prisonnier par les Russes et confie à des feuilles volantes le détail de ses deux terribles années de captivité. En 2013, deux amis, l’un franco-chinois, l’autre franco-argentin, partent en Patagonie à la recherche de l’oncle de l’un d’eux, disparu depuis vingt ans, et rencontrent le propriétaire de la Lune. En 1882, un médecin astronome participe à une expédition internationale vers la Terre de Feu pour observer les mouvements de la planète Vénus, et établit des contacts avec les Indiens Yahgans, dont le peuple fut exterminé quelques décennies plus tard. Ces histoires n’en forment qu’une, qui rebondit de chapitre en chapitre autour d’un drame inavoué, entre Marseille et Punta Arenas, la Russie et les paysages grandioses du sud de la Patagonie.

Quasiment invisible dans son berceau d'arbres, bâtie sur des terres presque marécageuses en contrebas d'un bourg de Franche-Comté, une demeure baroque, inattendue, extravagante, où vit seule Lottie, une solide nonagénaire, intimidante et d'apparence peu amène. C'est pourtant elle qui, en l'absence de tout hôtel aux environs, va, pour quelques nuits, héberger au domaine des Ardenne, dans la chambre du "passant polonais", la narratrice de ce roman. Professeur de sociologie, celle-ci s'est rendue au Mauduit dans le cadre d'une enquête universitaire afin d'obtenir, pour elle-même et ses étudiants, l'autorisation de compulser les archives communales de ce village, illustrant sans doute autant que bien d'autres l'évolution de la ruralité en France au XXe siècle. Tous les soirs, au coin du feu, cependant qu'un dîner rustique mijote sur les braises, Lottie va, pour sa visiteuse, dévider par le travers l'histoire du domaine où elle est, très jeune, entrée comme domestique et dont elle est à présent la seule occupante. Mais faut-il la croire sur parole, elle qui, photos à l'appui, dit n'être que la récitante des fantômes qui ont habité ces murs ou qui sont partis vers l'Afrique, le Tonkin ou les forêts du Yukon ? Parmi ces photos, justement, celle, neigeuse, d'une cabane en rondins, qu'une créature à l'oreille coupée vint déposer sur la table de la cuisine par une journée de l'été 1904 en même temps qu'une fillette dans ses langes, la remuante et mystérieuse petite Anaïs, qui sur le continent où elle était née, portait, dans la langue de la tribu indienne des Hän, dans le Yukon, le nom de Onayepa : "Princesse de l'hiver". Envoûtée par des récits qui ne la tiennent captive que pour mieux libérer son propre désir empêché de renouer avec une histoire qui soit sienne, la narratrice, venue en réalité au Mauduit pour mener une enquête d'une tout autre nature que celle dont elle se réclame officiellement, aura également à interpréter pour sa propre gouverne les archives communales, la liste des noms sur un monument aux morts de 14-18 ou sur des tombes de cimetières, et à revisiter l'orée sanglante d'une forêt du pays de Langres pour non seulement devenir l'héritière de son propre passé mais, dans la lointaine Vancouver, transmettre à Abel le secret du sien en l'incitant à lire enfin les lettres de son père, arpenteur du grand nord-ouest canadien pendant la ruée vers l'or du Klondike et devenu pionnier de l'ethnologie amérindienne par amour de la petite orpheline jadis déposée aux Ardenne... Mais est-ce partir assez loin pour dissiper la neige des fictions et apprendre de quelles filiations criminelles s'hérite l'histoire ? Dans ce nouveau roman aussi sensible qu'admirablement maîtrisé, qui fait entrer mémoire et mensonge dans le plus passionnant des dialogues, Anne-Marie Garat invite le lecteur à pénétrer dans ces occultes "chambres noires" intérieures où réalités et fictions, plongées dans un même bain révélateur, fécondent leurs images contraires pour donner naissance au conte ininterrompu dont la littérature nourrit ses puissants sortilèges jusqu'à recomposer la matière même du temps.

Inspiré par un fait divers récent, le meurtre d'une enfant de huit ans par ses parents, La maladroite recompose par la fiction les monologues des témoins impuissants de son martyre, membres de la famille, enseignants, médecins, services sociaux, gendarmes. Un premier roman d'une lecture bouleversante, interrogeant les responsabilités de chacun dans ces tragédies de la maltraitance.

Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, est inclassable. Mariée à 16 ans à « un insecte impuissant », elle a été répudiée au bout de quatre ans. Pas de mari, pas d'enfant, pas de religion... Non conventionnelle et un brin obsessionnelle, elle a toujours lutté à sa manière contre le carcan imposé par la société libanaise. Une seule passion l'anime: la littérature. Elle a en effet pour les mots un désir inextinguible. À tel point que, chaque année, le 1er janvier, elle commence à traduire en arabe l'un de ses romans préférés. Un travail ambitieux qui finit toujours par échouer dans un tiroir. Car les quelque trente-sept livres traduits par Aaliya au cours de sa vie n'ont jamais été lus par qui que ce soit.
Ce portrait d'une femme solitaire en pleine crise existentielle oscille sans cesse entre passé et présent dans un Beyrouth en constante mutation. Tandis qu'elle essaye de maîtriser son corps vieillissant et la spontanéité de ses émotions, Aaliya doit faire face à une catastrophe inimaginable qui menace de faire voler sa vie en éclats. Son ton mordant ne nous laisse pas indemne.
Rabih Alameddine nous livre un roman bouleversant qui célèbre la vie singulière d'une discrète obsessionnelle et révèle la beauté et l'horreur de Beyrouth. Les Vies de papier est une déclaration d'amour à la littérature et à la façon dont elle peut nous définir.

Lors de l’hiver 1911, l’asile d’aliénés de Sharston, dans le Yorkshire, accueille une nouvelle pensionnaire : Ella, qui a brisé une vitre de la filature dans laquelle elle travaillait depuis l’enfance. Si elle espère d’abord être rapidement libérée, elle finit par s’habituer à la routine de l'institution. Hommes et femmes travaillent et vivent chacun de leur côté : les hommes cultivent la terre tandis que les femmes accomplissent leurs tâches à l’intérieur. Ils sont néanmoins réunis chaque vendredi dans une somptueuse salle de bal. Ella y retrouvera John, un «mélancolique irlandais». Tous deux danseront, toujours plus fébriles et plus épris.
À la tête de l’orchestre, le docteur Fuller observe ses patients valser. Séduit par l’eugénisme et par le projet de loi sur le Contrôle des faibles d’esprit, Fuller a de grands projets pour guérir les malades. Projets qui pourraient avoir des conséquences désastreuses pour Ella et John.
Après Le chagrin des vivants, Anna Hope parvient de nouveau à transformer une réalité historique méconnue en un roman subtil et puissant, entraînant le lecteur dans une ronde passionnée et dangereuse.

« J’ai l’oeil, je n’oublie à peu près rien, ce que j’ai oublié, je l’invente.J’ai toujours fait ça, comme ça, c’était mon rôle dans la famille, jusqu’à la mort de grand-mère Lucie, la vraie mort, la seconde. Elle ne voulait personne d’autre pour lui raconter, elle disait qu’avec moi elle voyait mieux qu’avant son attaque. »
Le Franprix de la rue du Rendez-Vous, à Paris. Une femme, que l’on devine solitaire, regarde et imagine. Gordana, la caissière. L’homme encore jeune qui s’obstine à venir chaque vendredi matin... Silencieusement elle dévide l’écheveau de ces vies ordinaires. Et remonte le fil de sa propre histoire.
Nos vies est le nouveau roman de Marie-Hélène Lafon. Il aurait pour sujet la ville et ses solitudes.

« Les gens disent de Tóibín qu'il est un magnifique écrivain parce qu'ils ne savent pas comment qualifier un talent si subtil, d'une simplicité si grandiose. Certains mystères ne sont pas destinés à être résolus par la critique. Tóibín n'est pas seulement un magnifique écrivain, c'est un grand écrivain. »
The Los Angeles Times
Irlande, fin des années 1960. Nora vient de perdre son mari. Entre hébétude et chagrin, elle fait face à la nécessité en reprenant un emploi, vend la maison de vacances sur la côte, tente d'aider ses quatre enfants qui se débattent avec leur deuil. Puis, très lentement, elle se laisse gagner par un sentiment nouveau : être veuve, c'est goûter à la liberté. Sous les regards critiques de la petite ville ou elle a toujours vécu, elle prend des cours de chant, s'achète une chaîne stéréo et passe ses rares moments de liberté à écouter des disques. La profondeur des émotions que soulèvent en elle la musique s'accorde au lent réveil de sa sensibilité et de sa personnalité. Au début, ce sont de toutes petites choses, mais sous cette apparente inertie, que de bouleversements ! Elle se découvre des forces qu'elle ignorait, se rapproche de ses enfants et s'impose tant au travail qu'auprès des commères qui l'observent. Pas à pas et sans éclat, elle conquiert son autonomie, tandis qu'autour d'elle la société irlandaise ébauche sa mutation : le mouvement pour les droits civiques en Irlande du Nord se développe dans la violence, et le rôle que devrait adopter la république irlandaise face au conflit est sévèrement débattu dans les familles.

Durant l'une des séances chez son psy, Graig Gilner apprend qu'il existe une maladie mentale appelée le syndrome d'Ondine : ceux qui en souffrent oublient de respirer ; pour ne pas mourir asphyxiés, ils doivent se répéter sans cesse " respire, respire, respire ". La dépression, Graig va en faire l'expérience, c'est ce qui arrive quand on oublie de vivre. Comme beaucoup d'adolescents, Graig est bien décidé à réussir sa vie. Il intègre l'une des plus prestigieuses prépas de New York, de celles qui font de vous un homme important et assurent votre avenir. Seulement, au bout d'un an, il ne mange plus, ne dort plus, n'arrive plus à se lever, pense sans arrêt à ses devoirs, ses exams et à la jolie copine de son meilleur ami. Pour faire front à tout ça, il ne trouve d'autre solution que de fumer de l'herbe en glandant pendant des heures. Graig est pris dans une spirale d'anxiété, d'inquiétudes, de peurs qui l'acculent et le paralysent. Comment en est-il arrivé là ? Comment est-on poussé au point où la pression se fait tellement forte et nous, si faibles que la seule solution qui s'offre à nous, c'est d'en finir ? Dans ce roman tendre et émouvant, inspiré d'un séjour qu'il a effectué en hôpital psychiatrique, Ned Vizzini aborde ses propres démons, son long combat contre cette maladie qui l'accable depuis des années. D'un sujet aussi délicat et tabou que la dépression adolescente, Vizzini crée un livre tout à la fois drôle et empreint d'espoir.

Aux Etats-Unis, le gouverneur Packer, candidat à la présidentielle, est agressé en public par une femme d'âge mûr, Faye Andresen-Anderson. Les médias s'emparent de son histoire et la surnomment Calamity Packer. Seul Samuel Anderson, professeur d'anglais à l'université de Chicago, passe à côté du fait divers, trop occupé à jouer en ligne. Pourtant, Calamity Packer n'est autre que sa mère.

Californie du Nord , au cours de la fin violente des années 1960 . Au début de l'été , une adolescente solitaire et réfléchie , Evie Boyd , voit un groupe de filles dans le parc , et est immédiatement attiré par leur liberté, leur robe négligente , leur aura dangereuse d'abandon .
Bientôt , Evie est sous l'emprise de Suzanne , une fille plus âgée envoûtante , et est aspirée dans le cercle d'un culte infâme dirigée par un leader charismatique .
Caché dans les collines , leur ranch tentaculaire est étrange et délabré , mais pour Evie , il est exotique , chargé , un endroit , passionnant où elle se sent désespérée pour être acceptée.
Comme elle passe plus de temps loin de sa mère et des rythmes de sa vie quotidienne , et comme son obsession avec Suzanne intensifie , Evie ne se rend pas compte qu'elle se rapproche de plus en pus d'une violence impensable.

Le nouveau chef-d'oeuvre de Margaret Atwood, l'auteure de La Servante écarlate.
Stan et Charmaine ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui consume les États-Unis. Tous deux survivent grâce aux maigres pourboires que gagne Charmaine dans un bar sordide et se voient contraints de loger dans leur voiture... Aussi, lorsqu'ils découvrent à la télévision une publicité pour une ville qui leur promet un toit au-dessus de leurs têtes, ils signent sans réfléchir : ils n'ont plus rien à perdre.
À Consilience, chacun a un travail, avec la satisfaction d'oeuvrer pour la communauté, et une maison. Un mois sur deux. Le reste du temps, les habitants le passent en prison... où ils sont également logés et nourris ! Le bonheur. Mais le système veut que pendant leur absence, un autre couple s'installe chez eux avant d'être incarcéré à son tour. Et Stan tombe bientôt sur un mot qui va le rendre fou de désir pour celle qui se glisse entre ses draps quand lui n'y est pas : " Je suis affamée de toi. "
Avec C'est le coeur qui lâche en dernier, Margaret Atwood nous livre un roman aussi hilarant qu'inquiétant, une implacable satire de nos vices et travers qui nous enferment dans de viles obsessions quand le monde entier est en passe de disparaître.

Un triptyque écologiste qui raconte l'amour filial à travers le destin des abeilles.
Angleterre, 1852. Père dépassé et époux frustré, William a remisé ses rêves de carrière scientifique. Mais la découverte de l'apiculture réveille son orgueil déchu : décidé à impressionner son unique fils, il se jure de concevoir une ruche révolutionnaire.
Ohio, 2007. George, apiculteur bourru, ne se remet pas de la nouvelle : son unique fils s'est converti au végétarisme et rêve de devenir écrivain. Qui va donc reprendre les rênes d'une exploitation menacée chaque jour un peu plus par l'inquiétante disparition des abeilles ?
Chine, 2098. L'Effondrement de 2045 a laissé la planète exsangue. Comme tous ses compatriotes, Tao passe ses journées à polliniser les fleurs à la main. Pour son petit garçon, elle rêve de l'avenir réservé à l'infime élite. Seulement, un jour, Wei-Wen tombe dans le coma après s'être aventuré seul dans une forêt... Afin de comprendre ce qui est arrivé à son fils, Tao se plonge aux origines du plus grand désastre de l'humanité.

Pour raconter la vie de Robert Desnos, aussi héroïque qu’engagée, Gaëlle Nohant a épousé les pas du poète, écouté les battements de son cœur, suivi les séances de spiritisme. Elle s’est assise aux terrasses des cafés en compagnie d’Éluard, Man Ray, Picasso ou Garcia Lorca et a dansé des nuits entières au Bal nègre aux cotés de Kiki et de Jean-Louis Barrault.
Son investigation littéraire est fabuleuse, subtile et magistrale. Une traversée du xxe siècle, vivante et tumultueuse, dans les pas d’un héros dont on ne peut que tomber amoureux.

Moi, Juliette, je vais me marier au plus merveilleux des hommes, David. Pour le meilleur et pour le pire ! Il est magnifique. Vous savez, parfait ! Grand, doux, sensible, beau et sexy en diable ! J’ai eu la (bonne ?) idée de nous réserver une semaine sous le soleil de Valencia, Espagne. Ville où je n’étais plus retournée depuis mes dix-huit ans. Seulement voilà… Je n’avais pas prévu de tomber sur lui, Alberto, le mec qui avait fait vibrer mon cœur quelques années plus tôt…
Alors, pour le meilleur, ou pour le pire ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un petit mot de votre part fait toujours plaisir ♥