Chroniques coup de coeur


27 mai 2016

On dirait nous (♥♥♥♥) écrit par Didier Van Cauwelaert - Éditions Albin Michel

Titre: On dirait nous
Auteur: Didier Van Cauwelaert
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 368
Date de sortie: 04/05/2016
Prix support papier: 20€90
Prix format numérique: 14€99
ISBN: 9782226323903
Editions: Albin Michel
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Synopsis:
« On dirait nous, à leur âge… »
Deux jeunes amoureux en détresse.
Un vieux couple irrésistible qui envahit leur vie et réalise leurs rêves.
Le bonheur absolu ?
Ou le plus dangereux des pièges…  ?
Soline est une jeune violoncelliste, Illan un brillant glandeur au potentiel en sommeil. En dehors de leur amour, rien ne va plus dans leur vie… jusqu’au jour où un vieux couple attachant leur propose une existence de rêve. Mais qu’attendent-ils en échange ?
Après l’immense succès de Jules, Didier van Cauwelaert nous entraîne à nouveau, avec tout son humour et sa puissance d’émotion, dans une formidable histoire de renaissance mutuelle.

Mon avis:
Un immense merci aux Éditions Albin Michel pour cette lecture que j'ai vraiment adoré !

Ma notation:

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Mes ressentis:
C'est avec un très grand plaisir que j'ai lu, il y a de cela quelques jours, le dernier roman de Didier Van Cauwelaert "On dirait nous". L'année dernière, j'étais littéralement tombée sous le charme de Jules, son précédent roman et je m'étais dit à ce moment-là, qu'il faudrait absolument que je lise à nouveau cet auteur. Maintenant, c'est chose faite et j'en suis très contente.
On dirait nous, est une jolie histoire de couple, d'amour et d'amitié, mais pas que...
Ilan et Soline forment un couple atypique, ils se sont rencontrés dans le TGV et depuis, ne se quittent plus. Un jour, ils rencontrent George et Yoa, deux personnes âgées, habitant dans l'appartement en face du leur. Vous allez voir que ces deux petits "vieux" sont tendres et attachants et que très vite, on se prend d'affection pour eux. Ce petit couple est quelque peu imposant et très naturellement, ils vont s'inviter dans l'appartement des "jeunes" afin de se rapprocher d'eux, car ils ont une idée en tête et une proposition très originale à soumettre à leurs voisins. Il faut savoir que Yoa est une Indienne d’Alaska, qu'elle est très attachée à ses croyances et surtout que cette femme est en fin de vie, en effet, elle est souffrante et sait qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre. 
Je ne vous en dis pas plus, je garde un petit peu de suspense et préfère vous laisser découvrir le fil conducteur et ce qui lie ces quatre personnes qui se ressemblent certainement plus qu'ils ne le pensent...

J'ai adoré cette lecture. Je suis de suite rentrée dans cette jolie histoire et me suis forcément attachée à Georges et Yoa -j'ai cette fâcheuse tendance à trouver toutes les personnes âgées de tous les romans absolument formidables, même lorsqu'ils sont vraiment pénibles, j'y peux rien, c'est mon côté lectrice chamallow- je ne suis pas restée insensible à toute la tendresse que porte Georges pour son épouse, c'est trop mignon. 
Didier Van Cauwelaert  nous offre un roman original rempli de bons sentiments, de bienveillance, de douceur, d'humour et de fantaisie, c'est le genre de livre que l'on prend parce qu'il a une couverture attirance et que le nom de l'auteur nous met en confiance et puis, la magie des mots opère, les pages se tournent, l'histoire prend vie et nous séduit petit à petit.
Ce n'est que ma deuxième lecture de cet auteur, mais je pense avoir cerné son style et il me convient plutôt bien. En attendant son prochain roman, je vais me faire un plaisir de découvrir ses anciens titres qui j'en suis sûre vont me faire passer un très bel été.
En bref, je vous conseille mille fois de lire ce très chouette roman et je vous invite également à lire Jules si ce n'est déjà fait. Vous allez voir que l'univers de Didier Van Cauwelaert est très ensoleillé, que ses personnages sont comme nous et que ses romans se dévorent parce qu'ils sont simples, efficaces et optimistes et ça fait du bien tout ça par les temps qui courent !


Extrait:
"-Illan, c'est pas un prénom juif ?
-Si. Ça signifie "arbre". 
-Décidément. On t'a gâté, au niveau des racines. 
Avec sobriété, je lui ai expliqué qu'en avril 1944 mes grands-parents maternels, collabos et prudents, avaient appelé leur fille Sarah. Ça ne leur a pas évité d'être fusillés à la Libération, mais ma mère, communiste dès l'âge de raison, a mis un point d'honneur à prolonger par devoir de mémoire cette fausse judaïté issue de la haine antisémite. 
-Moi, je suis bretonne, a-t-elle répondu en sortant une des capotes de son porte-monnaie. C'est pas simple non plus. 
Et on a refermé nos livrets de famille pour continuer de faire connaissance."

Les premières lignes:

L'auteur nous présente son livre:

Quelques mots sur Didier Van Cauwelaert:
Né à Nice en 1960
Lauréat du prix Goncourt en 1994 pour 'Un aller simple', le Niçois Didier Van Cauwelaert, rythme la vie littéraire française avec ses nombreux romans et pièces de théâtre. Attiré par l'écriture depuis sa plus jeune enfance, l'écrivain se fait remarquer par hasard, alors qu'il entreprend une correspondance imaginaire avec l'actrice Greta Garbo, publiée dans le courrier des lecteurs de Télé 7 jours. Mais la reconnaissance critique et publique n'intervient qu'avec ses premiers romans parmi lesquels 'Poisson d'amour' en 1984 ou 'Les Vacances du fantôme', trois ans plus tard. Inspiré par les thèmes de la famille et de l'épanouissement social, Didier Van Cauwelaert s'intéresse également au paranormal et à la folie scientifique comme en témoigne son roman 'L' Evangile de Jimmy', dans lequel l'auteur traite de la question du clonage. Très impliqué dans la vie théâtrale : acteur occasionnel mais surtout metteur en scène et dramaturge, on doit à ce fan de Marcel Aymé une comédie musicale adaptée du 'Passe-muraille', créé avec la collaboration de Michel Legrand et pour lequel il reçoit un Molière en 1997. Couronné de succès, Didier Van Cauwelaert attire l'attention au-delà des frontières françaises et du cadre littéraire, son roman 'L' Education d'une fée' fait notamment l'objet d'une adaptation cinématographique en Espagne.
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Bibliographie:
On dirait nous ← Ma chronique
Jules ← Ma chronique 
♦Attirances
♦Cheyenne
♦Clôner le Christ
♦Corps étranger
♦Dictionnaire de l'impossible
♦Double identité
♦Hors de moi
♦J. M. Weston
♦Karine après la vie
♦L'apparition
♦L'éducation d'une fée
♦L'enfant qui venait d'un livre : Romanga
♦L'évangile de Jimmy
♦L'orange amère
♦La demi-pensionnaire
♦La femme de nos vies
♦La Maison des lumières
♦La Nuit dernière au XVe siècle
♦La vie interdite
♦Le journal intime d'un arbre
♦Le nouveau dictionnaire de l'impossible
♦Le père adopté
♦Le Principe de Pauline
♦Le Rattachement
♦Les témoins de la mariée
♦Les vacances du fantôme
♦Poisson d'amour
♦Premiers romans
♦Rencontre sous X
♦Thomas Drimm, Tome 1 : La fin du monde tombe un jeudi
♦Thomas Drimm, Tome 2 : La guerre des arbres commence le 13
♦Thomas Drimm, tome 3 : Le temps s’arrête à midi cinq
♦Un aller simple
♦Un objet en souffrance
♦Vingt ans et des poussières

Quelques liens indispensables:

2 commentaires:

  1. J'ai bien aimé la première partie, moins la deuxième

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  2. Simples, efficaces, optimistes... et très particuliers. Une lecture plaisante mais très particulière. L'histoire se lit bien, mais est très saugrenue. Ce n'est pas un coup de coeur pour moi. Je préfère les livres qui sont davantage dans le "possible" en fait. Je dis que ça vaut la peine de le lire, mais je ne le recommanderais pas. Je mettrais une note de 3 coeurs.

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