Novembre 2021. Julien Perrault vient d’être nommé chef de la police de Montmorts, village isolé desservi par une unique route. Alors qu’il s’imaginait atterrir au bout du monde, il découvre un endroit cossu, aux rues d’une propreté immaculée, et équipé d’un système de surveillance dernier cri.
Mais quelque chose détonne dans cette atmosphère trop calme. Est-ce la silhouette menaçante de la montagne des Morts qui surplombe le village ? Les voix et les superstitions qui hantent les habitants ? Les décès violents qui jalonnent l’histoire des lieux ?
Paris, la nuit. Une fête trop arrosée et c’est le drame : un accident de voiture coûte la vie à Bérénice. Ulysse et Madeleine, les conducteurs à l’origine de la tragédie, sont sous le choc. Malgré la culpabilité et la honte, il leur faut se relever.
Cet accident a d’autres conséquences : Georges, le père de Bérénice, a du mal à faire le deuil de sa fille.
Puis apparaît Aliénor, une jeune fille mystérieuse qui décide de refaire sa vie là où nul ne la connaît…
Dans un amas de tôles disloquées se nouent quatre fils de vie qui n’auraient pas dû se croiser. Ulysse, Madeleine, Aliénor et Georges parviendront-ils à trouver des réponses à leurs interrogations ?
New York, 2020. Au 4e étage d'un vieil immeuble vit une créature charmeuse et effrayante à la fois. Alex, 11 ans, n'est que le dernier d'une longue liste de victimes. Mais il a un don, qui lui sauve la vie : il écrit des histoires d'horreur... Chaque nuit où il divertira sa geôlière, il vivra. Mais parviendra-t-il à s'échapper de cet appartement maléfique avant d'arriver à la fin de son carnet ?
État de New York, 1931. Depuis sa naissance, il y a neuf ans, jamais Lilly n’a vu la lumière du jour. Ce grenier de Blackwood Manor, l’élevage de chevaux, là-bas par la lucarne : voilà tout ce qu’elle connaît du monde. Bientôt, pourtant, elle en partira. Vendue par sa mère à des forains, c’est une nouvelle cage qui l’attend…
Long Island, 1956. Julia elle aussi a fui la prison du Manoir. Elle en hérite aujourd’hui, avec ses mystères, ses tragédies et ses indicibles secrets…
" La vie reprend. Étrangement identique. Le même quotidien, la même routine familière, rassurante. Avec un supplément de sérénité. Et le sentiment extraordinaire que la vie est belle et qu'elle le sait plus que les autres. "
Amélie, architecte d'intérieur mariée à son amour de lycée et heureuse maman d'un petit garçon, vient de remporter une épreuve médicale. Elle est guérie.
Après le soulagement et la joie, vient le temps des questionnements.
Animée par un formidable appétit de vivre, Amélie trouve soudain son existence
fade. Et pourquoi, alors que tout va pour le mieux, se sent-elle si mal ? Bien décidée à embrasser pleinement cette deuxième vie et à ne plus laisser la raison, la peur et les doutes la gouverner, la jeune femme ose partir en quête d'elle-même. De petits en grands changements, trouvera-t-elle le bonheur auquel elle tend ?
C’est un été en Normandie. Le narrateur est encore dans cet état de l’enfance où tout se vit intensément, où l’on ne sait pas très bien qui l’on est, où une invasion de fourmis équivaut à la déclaration d’une guerre qu’il faudra mener de toutes ses forces. Un jour, il rencontre un autre garçon sur la plage, Baptiste. Se noue entre eux une amitié d’autant plus forte qu’elle se fonde sur un déséquilibre : Baptiste a des parents parfaits, une maison parfaite. Sa famille est l’image d’un bonheur que le narrateur cherche partout, mais qui se refuse à lui.
Flanqué d’une grand-mère à l’accent prononcé, et d’une tante « monstrueuse », notre narrateur rêve, imagine, se raconte des histoires, tente de surpasser la honte sociale et familiale qui le saisit face à son nouvel ami.
Écrit dans une langue ciselée et très sensible, Un jour ce sera vide est un roman fait de silences et de scènes lumineuses qu’on quitte avec la mélancolie des fins de vacances. Hugo Lindenberg y explore les sentiments, bons comme mauvais, qui traversent toute famille, et le poids des traumatismes de l’Histoire.