Chroniques coup de coeur


1 déc. 2019

Compter les couleurs (♥♥) écrit par Agnès Ledig - Éditions Flammarion

Titre: Compter les couleurs
Auteur(e): Agnès Ledig
Genre: Nouvelle
Nombre de pages: 54
Date de sortie: 21/11/2019
Prix du livre numérique: 6€99
Prix du livre Audio: 12€99
ISBN: 9782081505100
Éditions: Flammarion 
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Deux voix, deux visages, deux récits. Édouard, la cinquantaine, répond à Élise, une adolescente de dix-sept ans. Ils avaient pourtant le même âge quand ils se sont rencontrés, quand ils se sont aimés. Ils se retrouvent trente-trois ans plus tard, à travers leur journal intime.
Quel est cet amour si fort, si puissant qu’il peut renaître de la déchirure.




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Je suis tellement heureuse de retrouver la plume d'Agnès Ledig, j'avais très envie de retrouver le style de l'auteure avec ses belles histoires humaines, sensibles et bienveillantes. Je ne vous cache pas que j'avais l'espoir de retrouver surtout son style de ses premiers romans, ceux qui m'ont le plus touchée, émue.
 Compter les couleurs est arrivé sur nos liseuses depuis le 21 novembre, je n'ai pas attendu bien longtemps avant de me le procurer, en me fiant à mes premières impressions (entre la magnifique couverture et le titre poétique) et en ayant l'intime conviction que j'allais passer un moment incroyable de lecture.
Je ne vais pas tourner autour du pot, je me suis complètement trompée !
J'ai détesté lire cette nouvelle. Je n'ai pas du tout réussi à m'intéresser aux personnages, quant à l'histoire elle m'a complètement laissée de marbre, impossible de rentrer dedans.
Je n'ai pas aimé les voyages dans le temps, pas aimé adorer le premier chapitre et détester les suivants. Ce qui m'embête le plus est que cette nouvelle est une mise en bouche pour son prochain roman qui est prévu en février prochain et du coup, je n'ai même plus envie de le lire.
Bref... Agnès Ledig est une auteure qui, depuis quelques années, me déçoit de plus en plus, ses premiers romans étaient exceptionnels, mais ses derniers ne répondent plus à mes attentes. L'émotion n'est plus au rendez-vous. Dommage, vraiment dommage !
Vous l'aurez donc compris, pour ma part, je vous déconseille de dépenser quasiment sept euros pour une nouvelle de 54 pages qui est loin d'être à la hauteur que ce à quoi vous vous attendez.
N'hésitez pas à partager votre avis sur cette lecture ne commentaire ci-dessous.
 Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne lecture :) 

Ma note:

Vous l'avez lu ? Notez-le:

Informations:

Les premières lignes:
20 juillet 1968

Un ultime cri accompagna la déchirure.
« Tête dernière. »
Le reste du corps s’était déjà faufilé entre les chairs tendues.
D’abord une petite paire de fesses molles, tel un sourire en travers de la vulve. Qui se mit à grossir à chaque poussée. La femme en gésine travaillait seule. « Un Vermelin », avait annoncé le vieux médecin qui apprenait encore à ses étudiants les rudiments de la médecine classique.
Primum non nocere.
« Les bébés en siège se laissent cueillir comme des fruits mûrs qui choisissent le moment de tomber entre vos mains. Si vous lui touchez les jambes sous prétexte de l’aider à sortir, il risque de lever les bras in utero en réaction. On vous a appris les conséquences ! La tête et les bras ne passeront pas en même temps. Les manœuvres obstétricales qui s’ensuivent ne garantissent jamais l’issue. La nature se débrouille quand on lui fait confiance ! Faites confiance à la femme et au bébé, ils savent mieux que nous ! » Par souci d’asepsie verbale, il adressa ces mots à son interne et à l’étudiante maïeuticienne dans le couloir, les obligeant ensuite à garder les bras dans le dos durant la mise au monde, pour honorer la tradition du geste. « Pour un Vermelin, on accouche sans les mains. » Dans les couloirs de la fac de médecine circule une légende universitaire selon laquelle il arriva un jour à ce gynécologue – renommé pour ses pratiques d’enseignement peu protocolaires – de nouer les poignets d’un étudiant trop zélé avec la tubulure d’une perfusion, trouvée dans un tiroir du chariot de matériel.

Quelques mots sur l'auteur(e):
Ledig Agnès
Agnès Ledig est née en Alsace. Après avoir exercé le métier de sage-femme, elle se consacre depuis 2015 à l’écriture de ses romans puis de ses albums jeunesse. Traduite en dix-neuf langues, elle est l’auteure notamment de Marie d’en haut (2011, « Coup de cœur des lectrices » du prix Femme Actuelle), Juste avant le bonheur (Albin Michel, 2013, prix Maison de la Presse 2013), Pars avec lui (Albin Michel, 2014), Le Petit arbre qui voulait devenir un nuage, Dans le murmure des feuilles qui dansent (Albin Michel, 2017) et Le Cimetière des mots doux (Albin Michel, 2019). En 2016, elle participe à l’écriture de Je te donne (Librio), un recueil de nouvelles imaginées par trois auteurs engagés dans le don de sang. Une nouvelle édition de cet ouvrage, augmentée d’une quatrième nouvelle et publiée en partenariat avec l’Établissement français du sang, paraîtra le 22 mai prochain chez Librio. « Ambassadonneuse » depuis 2018 auprès de l’EFS, Agnès Ledig en signe également la préface.


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